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L’Agence ivoirienne de presse partage son expérience de redynamisation avec l’AIB
Publié le mercredi 1 janvier 2014   |  AIB




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Ouagadougou - Presque anéantie au lendemain de la crise électorale de 2011, l’Agence ivoirienne de presse grâce son produit AIP direct, un abonnement pour les utilisateurs du téléphone mobile, et à l’accompagnement des décideurs politiques ivoiriennes s’est résolument engagée dans la conquête de clients à travers toute la Côte d’Ivoire, a expliqué mardi sa directrice centrale Oumou Barry-Sana.

L’AIP direct qui consiste a envoyé au maximum huit flashs par jour à chaque abonné contre la somme de 100 FCFA par semaine, rapporte à l’AIP environ trois à cinq millions de FCFA par mois, a indiqué Mme Barry-Sana au cours d’une rencontre d’échange avec le personnel de l’AIB.

Présente depuis jeudi à Ouagadougou dans le cadre de l’application de l’accord avec l’agence burkinabè, Oumou Barry-Sana et son rédacteur en chef central Fousseni N’Guessan, ont expliqué à leurs confrères burkinabè, le difficile chemin que l’AIP a parcouru pour se hisser à la deuxième place sur le mobile ivoirien après Radio France internationale.

Tombée dans la léthargie comme toutes les agences africaines créées au lendemain des indépendances, l’AIP, a-t-elle poursuivi, a batailler dur pour se frayer une place aux côtés de la loin préférée Radio télévision ivoirienne et convaincre un opérateur téléphonique de la viabilité du projet AIP direct.

Avec la disparition de son matériel de travail et la détérioration de ses infrastructures du fait de la crise postélectorale, l’AIP a pu se reconstruire grâce au soutien du gouvernement ivoirien et à ses nombreux partenaires, a soutenu Mme Barry-Sana.

L’administrateur civil de formation arrivée à l’AIP il ya dix huit ans, a invité la direction de l’AIB à miser sur la formation et le recyclage de ses agents et à frapper sans relâche aux portes des différents partenaires susceptibles de l’aider.

Fousseni N’Guessan, trente-et-cinq ans de métier, a exhorté ses jeunes confères à cultiver l’exactitude, l’impartialité et la promptitude dans la rédaction de leurs dépêches.

Le directeur par intérim de l’Agence d’Information du Burkina Jean-Bernard Zongo, dont la structure traverse des difficultés de fonctionnement et de rentabilité, a indiqué son intention de s’inspirer de l’expérience de l’AIP.

Pour le secrétaire générale des Editions Sidwaya Issa Soma, des études sur le statut de l’AIB (sous tutelle des Editions Sidwaya) sont en cours pour lui permettre de remplir convenablement ses missions.

TAA/ALS

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