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Sidwaya N° 7573 du 31/12/2013

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Mise en œuvre de l’axe 4 des mesures sociales : les conditions de financement expliquées aux acteurs du nord
Publié le mardi 31 decembre 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Mise en œuvre de l’axe 4 des mesures sociales : les conditions de financement expliquées aux acteurs du nord


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Dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 4 des mesures sociales prises par le gouvernement, une mission du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a rencontré, le 27 décembre 2013 à Ouahigouya, les acteurs du secteur informel. Il s’est agi de les outiller aux modalités et conditions de leur financement auprès des différents fonds nationaux.

L’axe 4 des mesures sociales est relatif au renforcement des fonds nationaux en vue d’améliorer significativement les conditions de vie des populations, surtout les acteurs du secteur informel. Pour une meilleure exécution de cette mesure, le ministère en charge du commerce a tenu à mettre les acteurs concernés au même niveau d’information par rapport aux conditions d’octroi des crédits. C’est pourquoi à Ouahigouya, restauratrices, menuisiers, coiffeurs, boutiquiers, éleveurs, artisans, transporteurs, etc. ne se sont pas fait prier pour répondre à l’appel. De bout en bout, ils ont suivi la communication du chef de la mission, Boukary Sawadogo, par ailleurs directeur du centre de gestion agréé de Ouagadougou. D’emblée, celui-ci a souligné que deux activités sont menées dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure 4. Il s’agit de visiter les entreprises qui ont été indemnisées en 2011 suite à la crise et de fournir les informations aux acteurs économiques sur les modalités et conditions de financement existant. Pour ce faire, M. Sawadogo a axé sa communication sur six fonds nationaux. Il a cité le Fonds d’appui au secteur informel (FASI), le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), le Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE), le Fonds d’appui aux initiatives de jeunes (FAIJ), le Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) et l’Agence de financement et de promotion des PME (AFP-PME). A l’en croire, ces fonds ont pour missions d’accompagner les opérateurs économiques vers la création d’entreprises structurées par l’octroi de petits crédits remboursables, de développer leur esprit et culture d’entreprise, de promouvoir la création et la consolidation des emplois, d’offrir aux Petites et moyennes entreprises (PME) des rudiments élémentaires pour une gestion efficiente de leurs affaires, etc. Selon le communicateur, peut être éligible au financement, toute personne physique ou morale, de nationalité burkinabè exerçant ou désirant exercer dans les domaines d’intervention de chaque fonds et remplissant les conditions exigées. Au niveau du FASI par exemple, le demandeur doit présenter un projet viable, avoir un aval sûr, avoir un apport personnel minimum de 10% du montant sollicité, respecter les engagements de remboursement, être âgé de 18 ans au moins et de 60 ans au plus, etc. Le montant accordé est de 300 000 à 1 500 000 FCFA avec des taux d’intérêt variant de 4 à 13%. M. Sawadogo a, en outre, relevé que d’autres fonds comme le Réseau des caisses populaires du Burkina Faso (RCPB), le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), le Fonds de développement de l’élevage (FODEL)…, existent et auprès desquels les acteurs peuvent toujours avoir du financement. Seulement, a-t-il conseillé, ils doivent se faire accompagner par les centres de gestion agréés afin de faciliter l’accès au crédit. Aussi, a-t-il recommandé aux acteurs de cultiver un certain nombre de valeurs fondamentales telles que l’honnêteté, le respect des engagements, pour mériter la confiance des structures de financement. Tout en posant des questions d’éclaircissements, les participants ont souligné que les taux d’intérêt sont élevés et que la garantie (là où on demande un permis urbain d’habiter « PUH ») peut constituer un handicap majeur pour les femmes. Cependant, ils ont salué l’initiative qui leur a permis de comprendre les mécanismes de financement des fonds nationaux. Et le communicateur de préciser que des efforts ont été faits par le gouvernement pour augmenter la dotation des fonds ; toute chose qui va permettre au plus grand nombre d’acteurs d’en être bénéficiaires.

Mady KABRE

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