Vœux 2014 des corps constitués au président du Faso: Une société de justice et de prospérité #aOuaga

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Vœux 2014 des corps constitués au président du Faso: Une société de justice et de prospérité

Publié le mardi 31 decembre 2013 | Sidwaya

© Autre presse par Le Kaf
Voeux de nouvel an au chef de l`Etat : les corps constitués sacrifient à la tradition
Lundi 30 décembre 2013. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les corps constitués de l`Etat ont présenté leurs voeux de nouvel an au président du Faso, Blaise Compaoré

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Noël et fêtes de fin d`année 2013

omme l’exige la tradition, les Corps constitués de l’Etat ont présenté, le lundi 30 décembre 2013 à Ouagadougou, leurs vœux de nouvel an au président du Faso, Blaise Compaoré. A l’occasion, ils ont fait le tour des acquis engrangés au cours de l’année et formulé des doléances pour 2014.

Dans quelques heures, l’année 2013 va tirer sa révérence et faire place à 2014. Cette période de transition a été choisie par les corps constitués de l’Etat pour sacrifier à une tradition, celle de la formulation des vœux du nouvel an au Président du Faso, Blaise Compaoré. La cérémonie qui s’est déroulée dans l’après-midi du lundi 30 décembre 2013 au palais de Kosyam sis à Ouaga 2000, a drainé l’ensemble des forces vives, mobilisées en grand nombre et dans sa diversité. Leur porte-parole, Poussy Sawadogo, par ailleurs secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, a exprimé leur gratitude et leur reconnaissance au président Compaoré pour « la dynamique émergente que connaît le Burkina Faso » sous son impulsion. A cet effet, il a soutenu que le « pays des Hommes intègres » de 2013 est une nation qui émerge, rayonne, etc. « Grâce à votre vision, le Burkina Faso continue d’être ce pays qui cultive le dialogue, la concertation et le consensus pour la paix à l’intérieur et à l’extérieur », a souligné M. Sawadogo. Comme il est de coutume en pareille circonstance, le porte-parole des Corps constitués a décliné les principales doléances des différentes couches sociales, politiques et économiques de la nation burkinabè. La première catégorie des demandes au premier magistrat du pays concerne la promotion de la démocratie et de la gouvernance. Dans cette vision, les acteurs que sont la chefferie coutumière et traditionnelle, le conseil national des organisations de la société civile... ont salué l’esprit de dialogue et de compromis du chef de l’Etat et l’ont invité à privilégier une approche consensuelle dans la mise en œuvre des réformes politiques, notamment en ce qui concerne le Sénat. Une autre doléance est celle du renforcement des capacités institutionnelle, humaine, financière et matérielle des Corps constitués avec, entre autres, le besoin d’infrastructures adaptées pour certains secteurs d’activités, l’accompagnement financier et matériel pour d’autres.

L’engagement pour 2014

Des préoccupations relatives au renforcement des compétences par la formation permanente et continue, au cadre institutionnel et juridique, à la bonne conduite de la gouvernance locale, à la promotion des secteurs sociaux et de la paix, ont été soulevées par les forces vives de l’Etat.

En outre, les Corps constitués se sont engagés pour faire de 2014, une année d’innovations et de volonté politique, de la culture du bien public, etc., convaincus que c’est dans l’unité que « le Burkina Faso émergent » pourra se bâtir. En réponse, le président Blaise Compaoré a salué l’attachement des Corps constitués à la promotion d’une société de cohésion et d’harmonie, à la consolidation de la paix et au renforcement du processus démocratique. Il a estimé que « la pierre angulaire » qu’est le dialogue doit s’affirmer davantage dans le vécu quotidien de tout un chacun. A l’écouter, l’agenda gouvernemental place la consolidation et la pérennisation des résolutions prises en réponse aux préoccupations formulées dans les villes et campagnes au centre des priorités pour l’année à venir. Autre perspective, il a relevé que le gouvernement va poursuivre la modernisation de l’appareil d’Etat à travers la diversification de la formation des cadres, le renforcement des capacités des écoles et centres de formation. « L’avenir appartient aux nations qui auront su préserver leur stabilité, leur dignité et aussi leur capacité à franchir les difficultés de toutes natures, pour valoriser leurs acquis en matière de liberté, de démocratie et de progrès », a mentionné le président du Faso. Pour cela, il a invité les Corps constitués à inspirer leurs actions dans le sens du renforcement de l’architecture sociopolitique et économique et ce, pour une société de solidarité, de justice et de prospérité.

Nestor BAKI

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