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Sidwaya N° 2712 du 27/12/2013

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Promotion des industries culturelles et créatives: Des acteurs réfléchissent à la contribution des médias
Publié le lundi 30 decembre 2013   |  Sidwaya


Radios
© Autre presse par Bénéwendé Bidima
Radios et télévisions francophones : l`heure du défi de la production locale
Lundi 25 novembre 2013. Ouagadougou. Le 22e Séminaire de formation des organismes de radiodiffusion-télévision du monde francophone (SEFOR) a débuté ses travaux, placés sous le thème "Face à la concurrence, miser sur la production locale", et qui vont s`étaler jusqu`au 30 novembre. Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement


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Le ministère de la Culture et du Tourisme a organisé, les 26 et 27 décembre 2013 à Ouagadougou, les premières Journées de promotion des Industries culturelles et créatives (JP-ICC). Il s’est agi pour les participants de réfléchir à la contribution des médias dans la valorisation des produits culturels.

« Contribution des médias à la promotion des industries culturelles et créatives », c’est sur cette thématique que les acteurs de la culture et du secteur de la communication se sont penchés les 26 et 27 décembre 2013 dans la capitale burkinabè. C’était à l’occasion des premières Journées de promotion des Industries culturelles et créatives (JP-ICC), une initiative du Ministère de la Culture et du Tourisme (MCT) et placée sous le parrainage du ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré. Pour le ministre en charge de la culture, Baba Hama, cette activité se justifie par le fait que la culture est un secteur incontournable dans le développement d’un pays. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, son département a créé la Direction de la promotion des industries culturelles et créatives (DPICC) et le programme d’Appui au renforcement des politiques et industries culturelles (ARPIC). « Aucune activité ne peut se mener sans information, sans communication. Le secteur de la culture a besoin, donc, de cet accompagnement des médias de manière générale et c’est la raison pour laquelle nous avons souhaité tenir ces premières journées pour réfléchir à la thématique », a souligné Baba Hama pour justifier le choix du thème. A l’entendre, il s’est agi pour son ministére de rassembler les acteurs des deux secteurs afin de réfléchir aux voix et moyens d’être beaucoup plus efficaces dans la promotion des artistes et de leurs produits. Aussi, les travaux des deux jours visent à présenter les résultats de quelques études sur la culture et à les valoriser. Le représentant du parrain, Adama Barro, s’est dit honoré par la considération accordée au département de la communication. Selon M. Barro, deux raisons ont motivé le parrainage du ministre de la Communication. Il s’agit, d’une part, de l’identification de la culture comme secteur prioritaire à développer par la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), et d’autre part, de la pertinence du thème retenu dans la mesure où la promotion de la culture est l’une des missions qui lui sont assignées. « Aujourd’hui, il est évident que le ministère de la Communication est un département transversal, donc qui vient en appui à tous les autres départements ministériels pour la promotion et la valorisation de leurs politiques sectorielles. De ce point de vue, le ministère a l’obligation de promouvoir la culture nationale et toutes les initiatives qui contribuent à cette promotion », a renchéri le représentant du parrain.

Un guide pratique de promotion disponible

Pendant 48 heures, communicateurs et artistes ont eu des moments d’échange qui ont permis de recueillir les attentes de chaque partie. En effet, la première journée a été consacrée au renforcement des capacités des acteurs de l’administration, des managers culturels et des chargés de communication des structures culturelles. Le DPICC, Boukary Ouédraogo, a souligné, à cet effet, que les œuvres culturelles, comme la plupart des produits commercialisés, font l’objet de promotion quand elles sont mises sur le marché. Pour cela, la communication nécessite un certain nombre de paramètres. Il s’agit, entre autres, de l’élaboration de relation avec les médias, de la publication de ses informations mais aussi de la réalisation de documents artistiques. Arsène Flavien Bationo, quant à lui, a exposé sur la communication par le Net. « Internet vous connecte avec le monde, vous permet de vous exposer à une audience planétaire et de communiquer à une vitesse jamais atteinte auparavant », a-t-il précisé. Pour cela, Arsène Flavien Bationo a invité les artistes et les promoteurs culturels à se servir de cette opportunité pour la promotion de leurs produits. Au terme de ces journées, les participants ont élaboré un guide et une stratégie opérationnelle de promotion des activités des produits culturels dans les médias. « Nous souhaitons pérenniser ce cadre parce que tous les deux secteurs sont évolutifs et il faut chaque fois réajuster les stratégies », a espéré le ministre Hama.

Joseph HARO

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