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Procès de la mutinerie en 2011 : 13 à 17 mois de prison pour sept militaires burkinabè
Publié le vendredi 27 decembre 2013   |  Agence de Presse Africaine




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Ouagadougou (Burkina Faso) - Sept militaires burkinabè accusés de vols aggravés, de détention et port illégaux d’armes ainsi que de recel aggravé commis lors des mutineries du premier semestre 2011, dans le pays, ont été condamnés à des peines allant de 13 à 17 mois de prison avec sursis, a-t-on appris vendredi, de source judiciaire.

Selon la source, c'est au terme d'un procès qui a duré près de dix heures d'horloge, jeudi, que le Tribunal militaire de Ouagadougou a reconnu, ‘'les sept militaires coupables, mais avec des circonstances atténuantes, des faits qui leur étaient reprochés''.

Il ressort que dix prévenus, tous des soldats, étaient à la barre dont trois ont été acquittés pour infractions non constituées.

Parmi les condamnés, quatre ont été reconnus coupables pour fait de vol aggravé et détention et port illégal d'armes et de munitions de guerre et écopent de 17 mois de prison avec sursis.

Deux autres ont été déclarés coupables de fait de port d'armes et de munitions de guerre, d'où leur condamnation à 15 mois avec sursis, tandis qu'un coupable de fait de recel aggravé, écope de 13 mois d'emprisonnement avec sursis.
‘'Les militaires condamnés ont jusqu'à mardi, soit cinq jours, pour un recours en cassation au cas où ils ne seraient pas d'accord avec ces décisions de justice'', précise-t-on.
D'autres procès se déroulent ce vendredi, à la Justice militaire à Ouagadougou, pour pratiquement les mêmes chefs d'accusation.

De mars à juin 2011, presque toutes les casernes du Burkina Faso s'étaient mutinées, parallèlement à des manifestations populaires, créant une crise sociale rarement connue dans le pays.

Après la vague de mutineries, le président Blaise Compaoré avait opéré une vaste réorganisation de l'armée, nommé un nouveau chef d'état-major et un nouveau gouvernement, avant de s'attribuer le ministère de la Défense.

566 militaires avaient été radiés après ces mutineries. 222 militaires dont 119 radiés sont jugés dans une série de procès débutés en novembre 2012 pour ‘'révolte, rébellion, désertion, pillage, destruction et vol qualifié''.


ALK/cat/APA

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