Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 2712 du 27/12/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Promotion du commerce loyal au Burkina Faso: Les premiers responsables rencontrent les acteurs de Loropéni
Publié le vendredi 27 decembre 2013   |  Sidwaya




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La Direction régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat des Cascades (DRICA) a rencontré les acteurs du commerce de Loropéni, à environ 45 km de Gaoua, le vendredi 20 décembre 2013. Elle leur a communiqué la réglementation en matière de commerce et les a sensibilisés à la concurrence loyale.

Au cours de la rencontre, le Directeur régional de l’industrie et du commerce des Cascades (DRICA), Wendlassida Anatole Abraham Tapsoba et son équipe ont dévoilé les dispositions qui régissent le monde du commerce au Burkina Faso. Il a été rappelé aux commerçants que leur activité est réglementée actuellement par loi N 015/94, dont la compréhension pose parfois problème chez certaines personnes. Le communicateur, Sogh-Kélo Somé, par ailleurs chef du bureau des acteurs du commerce de Bobo-Dioulasso, a expliqué que quand bien même la concurrence est la loi de l’offre et de la demande des biens et services sur le marché, cette même disposition légale prévoit que l’Etat puisse intervenir, en cas d’irrégularités. Et c’est pour cette raison que le gouvernement a pris la décision de réglementer les prix de 19 produits de grande consommation parmi lesquels le riz, le lait, l’huile, la farine, les intrants agricoles et certains matériaux de construction. Cela dans le but de promouvoir une concurrence saine et de lutter contre la vie chère au Burkina Faso, selon le DRICA, M. Tapsoba. Par ailleurs, la délégation a expliqué aux commerçants que la réglementation en vigueur prévoit que chaque commerçant ait une carte professionnelle. Pour le communicateur, ce document est l’acte de naissance de l’activité commerciale. De plus, chaque commerçant devrait accompagner toute marchandise de facture et informer la clientèle par la pancarte, l’étiquetage des produits et l’affichage de leurs prix. Les ententes entre commerçants, l’imposition de prix, la vente à perte, les ventes sauvages et le para-commercialisme quelquefois pratiqués par certains fonctionnaires sont condamnés par la loi en vigueur. Elle interdit également, la publicité mensongère, la falsification et la fraude, qu’elle soit fiscale ou douanière. Quant à la procédure de contrôle, il se fait toujours par des agents du Ministère de l’industrie et du commerce accompagnés des forces de l’ordre, notamment la gendarmerie, à en croire le communicateur. Les contrôleurs s’identifient, consignent l’heure d’arrivée dans le commerce, relèvent les stocks disponibles et signent avec le propriétaire le document élaboré dans un premier temps. Enfin, ils convoquent les commerçants, soit pour des encouragements et des félicitations, soit pour un rappel à l’ordre ou pour une sanction, selon les cas. Suivant les explications du communicateur, Sogh-Kélo Somé, la sanction peut aller d’une amende de 5 000 à 5 millions de F CFA, voire l’interdiction de pratiquer le commerce sur le tout le territoire national. La communication a été suivie par des échanges directs entre acteurs du commerce et techniciens du domaine pour lever les zones d’ombre.

Karim BIKIENGA
Karim_bikienga@yahoo.fr

 Commentaires