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L’Observateur N° 8242 du 29/10/2012

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Interprétation de conférence : L’université de Ouaga pour abriter un centre international de formation
Publié le mardi 30 octobre 2012   |  L’Observateur




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Organisé conjointement par l’Université Senghor d’Alexandrie, et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec la Direction générale de l’Interprétation de la Commission européenne et l’Université de Ouaga, le séminaire intensif sur l’interprétation de conférence a pris fin le vendredi 5 octobre 2012 à l’hôtel Azalaï Indépendance par une remise d’attestations aux bénéficiaires. L’Université de Ouaga a été aussi choisie pour accueillir un centre international de formation en interprétation de conférence.

Le présent séminaire s’inscrit dans le cadre du « Projet Afrique » (Africanproject) dont l’objet est de contribuer à la formation d’interprètes de conférence, de traducteurs, d’interprètes pour les services publics sur le continent africain. Initié depuis 2009, suite à la première Conférence panafricaine sur la formation de traducteurs, interprètes de conférence et interprètes de service public, il a déjà donné lieu à plusieurs projets pilotes, sous la forme de masters d’interprétation de conférence et de traduction, qui ont vu le jour en Afrique anglophone et lusophone (Kenya, Ghana, Mozambique…).

La rencontre, du 1er au 5 octobre à Ouagadougou, est la première étape du processus engagé. Elle s’est tenue sous la forme d’un atelier qui a abordé les différentes techniques utilisées dans la pratique de l’interprétation. A l’issue de cette formation, les participants, qui sont des interprètes en poste dans des organisations régionales africaines où le français est une des langues de travail, ont formulé quelques recommandations à l’intention des organisateurs.

Il s’agit, entre autres, de la création d’un réseau constitué des formateurs et des interprètes qui ont suivi le présent stage ; de la formation de nouveaux stagiaires et le perfectionnement des anciens ; de l’acquisition d’autres langues de travail comme le portugais, l’arabe, l’espagnol. Les participants ont également encouragé l’organisation de tel séminaire au profit d’interprètes non francophones notamment ceux qui ont le français dans leur combinaison linguistique mais qui ne sont pas francophones.

Pour Martin Yelkouni, directeur du département Environnement de l’université Senghor d’Alexandrie et responsable du Campus Senghor Burkina : « Cette formation se termine avec grand succès parce que l’ensemble des participants sont très satisfaits de cette formation intensive en interprétation de conférence, avec des formateurs très qualifiés venus de la Direction de l’interprétation de la Commission de l’Union européenne. Les doléances des participants entrent en droite ligne avec le projet Afrique dont l’objectif est de mettre en place une formation de haut niveau en Afrique francophone ; dans ce sens, l’Université de Ouagadougou a été choisie pour abriter ce centre international de formation.

Nous allons intégrer l’ensemble de leurs préoccupations ; c’est l’objet d’ailleurs aussi de ce type de réunion qui vise à recueillir les besoins des professionnels du terrain afin de pouvoir améliorer les méthodes et les techniques en matière d’interprétation de conférence ».

Cyr Payim Ouédraogo

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