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Régulation de la communication : le CSC à la 7e conférence des instances africaines
Publié le mardi 24 decembre 2013   |  CSC


La
© Autre presse par DR
La présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina a pris part à la 7e Conférence des instances africaines de régulation de la communication (CIRCAF) tenue du 10 au 12 décembre 2013 à Niamey au Niger


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La 7ème Conférence des Instances Africaines de Régulation de la Communication CIRCAF, s’est tenue du 10 au 12décembre 2013 à Niamey au Niger, sous le thème « Etat des lieux des processus de transition vers le numérique : rôle et défis pour les instances de régulation des médias ».

La conférence de Niamey est la 7ème rencontre statutaire des Présidents du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) depuis sa création en 1998. Elle a regroupé 18 Instances membres du réseau dont celle du Burkina, représentée par sa présidente Béatrice Damiba qu’accompagnait une délégation de trois personnes. Prenaient part également à cette rencontre, des professionnels du secteur de la communication et des représentants des organisations régionales et internationales de la communication.

La cérémonie d’ouverture de la conférence a été présidée par le premier Ministre de la République du Niger Son Excellence, Monsieur Brigi Rafini. Dans son allocution, Monsieur Rafini a salué l’immense travail qu’accomplissent les instances de régulation pour donner du sens et du contenu à la liberté d’expression et d’opinion. Le Premier ministre nigérien s’est également félicité de l’éclatement du paysage médiatique en Afrique, significatif de l’élargissement des espaces de liberté.
Les travaux ont été marqués par des sessions plénières autour de thématiques sur le processus de la TNT en Afrique et par la réunion des présidents.
Le processus de la TNT avance difficilement en Afrique. Alors que deux ans seulement séparent le continent de la date butoir de l’extinction de l’analogie, on constate avec beaucoup d’inquiétude que certains pays n’ont pas encore amorcé le processus. Les contraintes qui entravent le processus de déploiement sont nombreuses et sont d’ordre politique, institutionnel, juridique, technique et financier.

Sur le plan financier, la migration vers le tout numérique nécessite d’énormes ressources financières que les budgets nationaux ne peuvent supporter. A cela s’ajoutent les difficultés liées à la définition des cadres juridiques et institutionnels et de normes techniques.
Avec l’apparition de nouveaux acteurs dans le paysage audiovisuel, notamment les opérateurs de multiplex, de transport, de diffusion et de distribution, les instances de régulation se verront confrontées à de nouvelles pratiques de régulation alors qu’elles n’ont pas toutes, ni les textes, ni parfois les compétences. Le défi pour elles est de continuer à promouvoir et à préserver ce qui fonde une communication audiovisuelle libre au service de la démocratie car les mutations techniques ne doivent pas priver les citoyens de leur liberté d’information et d’accès à l’information. Pour cela, elles recommandent, aux Etats la définition d’une stratégie africaine commune avec choix de technologies communes, adoption de normes communes, utilisation d’un satellite commun et une feuille de route africaine.

En marge des travaux, les présidentes et présidents des instances de régulation de la communication de l’espace UEMOA et de la Guinée se sont réunis et ont créé la plateforme des régulateurs de l’audiovisuel de l’UEMOA et de la Guinée. Dans le document de manifestation d’intérêt, les signataires disent mesurer les enjeux politiques, économiques, culturels et technologiques de la communication audiovisuelle et s’engagent à travers la plateforme à œuvrer au développement du secteur aux côtés des Etats. La présidence de la nouvelle structure a été dévolue à Béatrice Damiba présidente du CSC Burkina. A noter que Madame Damiba et la délégation qui l’accompagnait ont pris part à la célébration au consulat général du Burkina du 53ème anniversaire de l‘indépendance de notre pays aux côtés des compatriotes résidant au Niger.


Le Bureau de Presse et de la Communication

N.B : la titraille est du site

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