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Sidwaya N° 7285 du 30/10/2012

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Arbitrage du budget de l’Etat, gestion 2013 : Compter principalement sur les ressources internes
Publié le mardi 30 octobre 2012   |  Sidwaya


Assemblées
© aOuaga.com par DR
Assemblées annuelles 2012 du FMI et de la Banque mondiale
Jeudi 11 octobre 2012. Tokyo. Conférence de presse Lucien Marie Noel Bembamba, Ministre de l`Economie et des Finances.


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Les députés membres de la Commission des finances et du budget (COMFIB) de l’Assemblée nationale étaient, du 14 au 20 octobre 2012 à Tenkodogo, capitale de la région du Centre-Est. L’objectif était d’accorder les violons, avec les responsables du ministère de l’Economie et des Finances, sur le budget de l’Etat, exercice 2013.

La deuxième session ordinaire de l’année 2012 de l’Assemblée nationale a, dans son programme, l’examen du projet de loi portant sur le budget de l’Etat, gestion 2013. Aussi, la Commission des finances et du budget (COMFIB) qui planche sur le dossier depuis le 31 août 2012 s’est retirée à Tenkodogo, du 14 au 20 octobre, afin de procéder, avec les responsables du ministère de l’Economie et des Finances, à l’arbitrage dudit budget. Et c’est le samedi 20 octobre que le ministre en charge du budget, Lucien Marie Noël Bembamba, en compagnie du ministre délégué en charge du Budget, François Marie Didier Zoundi et les députés membres de la COMFIB ont finalisé le rapport général qui sera soumis en adoption en plénière.

Tous les compartiments du budget, dont entre autres les recettes, les amortissements de la dette, les dépenses en atténuation des recettes, les dépenses du personnel, les dépenses de fonctionnement, les transferts courants, les investissements exécutés par l’Etat et les contreparties, les comptes spéciaux du Trésor ont fait l’objet d’analyse par les deux parties.
Pour le président de la Commission des finances et du budget, Bila Gilbert Sedgo, l’examen du budget suit un processus dont la première phase s’est déroulée du 31 août au 13 octobre 2012. Cette période a été consacrée, selon lui, à l’examen des avant projets de budget des ministères et institutions. Des rapports pour constater les problèmes qui se posent ont été produits. « Il fallait donc qu’on se retrouve pour faire la synthèse des préoccupations soulevées avant d’aller à ce que nous appelons l’arbitrage, consistant à revoir les prévisions des recettes et des dépenses du gouvernement… », a-t-il expliqué. Ainsi, à l’entendre, des recettes ont pu être dégagées pour couvrir des besoins de financement.

Le ministre Lucien Marie Noël Bembamba, pour sa part, a salué la démarche de la COMFIB qui consiste à des échanges avec son département pour une convergence de vues sur les questions, avant la présentation de son rapport à l’Assemblée. Pour lui, il n’est pas évident de pouvoir élaborer un budget répondant à la fois aux aspirations des populations et de tenir compte des contraintes de l’environnement mondial et sous-régional difficile. « Nous avions besoin d’échanger sur la meilleure façon d’y arriver. Et ce que je retiens de ces échanges, c’est le fait qu’on soit parvenu à nous accorder sur une impérieuse nécessité : compter sur nos propres forces. Le budget 2013 va donc se particulariser par le fait que nous allons davantage mettre l’accent sur la mobilisation des ressources internes. Les résultats déjà obtenus par les régies sont performants. A partir de ces résultats, nous allons les accompagner encore plus afin qu’une bonne partie du budget soit financée par nos propres ressources… », a laissé entendre le ministre.

En ce qui concerne les prévisions de départ, le ministre a soutenu que des recettes internes supplémentaires ont pu être dégagées, ce qui va réduire un peu les gaps de financement. « Des recommandations pertinentes ont été formulées, ce qui va nous permettre d’améliorer notre action sur le terrain. Et cela démontre, encore une fois, qu’avec la COMFIB et notre département, il y a une complémentarité… », a-t-il indiqué.

Etienne NASSA

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