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L’Observateur Paalga N° 8525 du 23/12/2013

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Championnat international WBC en boxe : Une autre victoire dans la collection de Yoyo
Publié le lundi 23 decembre 2013   |  L’Observateur Paalga


Championnat
© Autre presse par DR
Championnat international WBC en boxe
Alexis Kaboré dit Yoyo, le vainqueur encadré par le ministre des Sports et des Loisirs, le colonel Yacouba Ouédraogo, et du général Honoré N. Traoré,


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C’est un Alexis Kaboré, dit Yoyo, en pleine possession de ses moyens qui a surclassé Cajino Reynaldo le vendredi 20 décembre 2013 au palais des Sports de Ouaga 2000 à l’occasion du championnat international WBC dans la catégorie des poids super coq. La ceinture mondiale qu’il tenait à décrocher pour ajouter une autre victoire à sa collection est maintenait une réalité tangible. Boxant avec la rage de vaincre, il a exprimé son potentiel et fait mal avec ses crochets et ses uppercuts.

Franklin Canija ou Cajino Reynaldo ? Le premier nom nous a été communiqué lors de la conférence de presse le jeudi 19 décembre 2013 à Ran hôtel Somkéta par Houcine Houichi, le vice-président de la World boxing council (WBC).

Le jour du combat, c’est avec surprise que nous découvrons le deuxième nom sur la feuille de match de la boxe. Nous avons cherché à comprendre, et un organisateur nous a expliqué que le Nicaraguayen a plusieurs noms.

’’J’ai vu son passeport ’’, a-t-il expliqué en promettant de nous en apporter des preuves. Mais après s’être installé à côté des officiels, il n’est plus revenu pour dissiper nos doutes. Il ne nous restait donc plus qu’à nous accoutumer à ce nom : Cajino Reynaldo.

C‘est à 21 h 41 que celui-ci sort le premier de son vestiaire, accompagné de son entraîneur. Il porte des gants rouges et avance vers le ring en sautillant.

Deux minutes après, sort Yoyo dont les gants, chose étonnante, sont aussi de couleur rouge. L’exécution des hymnes terminée, le deux concurrents partent à 22 h 58 à la conquête du titre mondial de la WBC. La première reprise semble une période d’échauffement. Yoyo, comme à son habitude, boxe calmement et impose son rythme au Nicaraguayen. Il hausse le ton un peu plus au deuxième round et pique en bas sans désemparer. Visiblement, le Burkinabè ne veut laisser aucun répit à son adversaire, qui fait tout de même preuve d’une bonne résistance.

A partir de la quatrième reprise, Yoyo continue son travail de sape sur Cajino déboussolé par une telle débauche d’énergie et surtout par la variation des coups.

23 h 21 : on vient de boucler les six (6) premières reprises et le champion d’Afrique de la catégorie des poids super-coq de l’ABU (il a conquis et défendu deux fois de suite son titre) mène largement aux points. En tout cas, il touche inexorablement au but.

Le pugiliste venu du Nicaragua va-t-il renverser la situation, surtout que les notes des juges ne lui sont pas favorables ? Il frôle le knock-out au 11e round et s’incline finalement aux points.

Il est 23 h 46 quand le combat s’achève, et c’est à l’unanimité des trois juges que Yoyo s’adjuge la ceinture mondiale.

En marge de ce championnat international WBC, quatre combats professionnels étaient à l’affiche : en poids légers, Apollinaire Bassolé a battu aux points le Togolais Yaovi Mensah. Comme lui, Patrice Sou Toké, dit le Bombardier du Faso, et Boniface Kaboré, dit le Python, ont respectivement pris le meilleur sur Scharafa Omikunlé (Cameroun) et Henshaw Ekeng (Nigeria).

Le K.-O. de la soirée est venu de Jules Kaboré (super-moyens) qui n’a fait qu’une bouchée du Camerounais Rachid N’Kodo.

Justin Daboné

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