Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Art et Culture
Article



 Titrologie



L’Observateur Paalga N° 8524 du 20/12/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment



Art et Culture

Allégement fiscaux à la presse privée : décryptage avec le ministre de la Communication
Publié le vendredi 20 decembre 2013   |  L’Observateur Paalga


Radios
© Autre presse par Bénéwendé Bidima
Radios et télévisions francophones : l`heure du défi de la production locale
Lundi 25 novembre 2013. Ouagadougou. Le 22e Séminaire de formation des organismes de radiodiffusion-télévision du monde francophone (SEFOR) a débuté ses travaux, placés sous le thème "Face à la concurrence, miser sur la production locale", et qui vont s`étaler jusqu`au 30 novembre. Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le point de presse du gouvernement tenu le jeudi 19 décembre 2013 dans les locaux de la télévision nationale a été animé par le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et l’Emploi, Emile Basga Dialla, et son collègue de la communication, porte- parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré.Le premier a parlé des mesures de création d’emplois et de revenus en faveur des jeunes ainsi que du programme national de volontariat, et le second, en répondant aux question des journalistes, s’est longuement attardé sur les mesures d’appui à la presse privée prises en conseil des ministres en sa séance du 18 décembre.Dans le cadre des mesures de création d’emplois et de revenus en faveur des jeunes, le gouvernement a accordé une subvention d’un milliard aux trois fonds (FAPE, FAIJ, FASI). Selon le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Emile Basga Dialla, à la date du 18 décembre 2013, on a en le déblocage de 941 millions au profit de ces fonds ; l’engagement des formalités pour le financement de 538 projets d’auto-emploi qui permettront de créer 807 emplois direct.

Pour le recrutement de 83 720 jeunes et femmes pour l’exécution des travaux à haute intensité de main d’œuvre, il connaît un taux d’exécution de 97% et parmi eux plus de 83 000 ont été identifiés pour une formation à 37 métiers utilitaires. A la suite de l’exposé d’Emile Basga Dialla, son collègue de la Communication a répondu longuement aux questions d’actualité. C’est la récente décision d’allègements fiscaux qui a dominé les échanges.

Pour le porte-parole du gouvernement, la subvention de la presse est passée de 100 millions à 250 millions depuis 3 ans et, après analyse, on s’est rendu compte que cette subvention ne résout pas les problèmes de la presse privée, qui apporte une contribution inestimable à l’approfondissement de la démocratie si bien que ce qu’elle fait du service public. C’est pourquoi deux mesures ont été prises par le gouvernement. La première est l'allègement fiscal sur des équipements dont la liste sera bientôt définie, et la seconde est la mise en place d’un fonds d’appui à la presse privée avec un ensemble de prestations à offrir aux organes de presse.

A quand la mise en œuvre de ces mesures ? «Ce n’est pas un long processus, puisque le gouvernement a accédé aux demandes de la presse, on ne va pas attendre, car dès ce soir je rencontre des responsables de la presse, et les concertations se poursuivront tout au long de la semaine pour que la mise en œuvre ne tarde pas», a répondu le porte-parole du gouvernement. S'attend-on à ce que les lignes bougent au sujet de la convention collective ?

«Vous touchez au cœur du système, c’est un des objectifs visé, nous voulons des entreprises de presse structurées, mieux consolidées et qui respectent la légalité en matière de droit du travail, c’est pourquoi le respect de la convention collective sera une des conditionnalités pour bénéficier des prestations du fond», répondit notre ministre de tutelle. Autre dossier pendant de ce département, c’est la suppression des peines privatives de libertés contre lesquelles les journalistes se battent.

A en croire cette autorité, son département est sur la même longueur d’ondes, d’autant plus qu’il y a deux projets de loi y relatifs : un pour l’audiovisuel et un pour la presse écrite. Et pour Alain Edouard Ouédraogo, quelle que soit sa volonté il ne peut pas faire bouger les lignes sans que les législateurs soient convaincus du bien-fondé de ces projets de lois. Un lobbying sera fait auprès des parlementaires pour leur faire comprendre «qu’emprisonner un journaliste aujourd’hui ne sert pas».

Les hommes de médias qui voulaient avoir plus d’informations sur l’éventualité d’un référendum au sujet de l’article 37 resteront sur leur soif, la porte-parole du gouvernement ayant fait remarquer que son niveau d’information ne lui permettait pas de répondre à cette question : «Je suis impliqué au secret de l’Etat jusqu’ à l’ordre du jour du conseil», a-t-il souligné.

Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, avait promis que le dossier Ousmane Guiro, du nom de cet ancien DG de la douane chez qui avait été trouvé plus d’un milliard de F CFA dans des cantines, serait jugé avant la fin 2013. Mais pour Alain Edouard Traoré, lorsque le Premier ministre le dit il exprime seulement une volonté forte de voir ce dossier avancer et même aboutir, «c’est le souhait de l’exécutif, mais en même temps il faut savoir qu’en conseil des ministres on ne statue pas sur les dossiers judiciaires, et c’est ça l’indépendance de la justice», a-t-il expliqué.

Abdou Karim Sawadogo

 Commentaires