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Sidwaya N° 7564 du 17/12/2013

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Elections couplées législatives et municipales : le bilan de la participation des femmes dressé
Publié le mardi 17 decembre 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Elections couplées législatives et municipals : le bilan de la participation des femmes dressé


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L’Institut national démocrate (NDI) organise, les 16 et 17 décembre 2013 à Ouagadougou, un atelier bilan sur la participation des femmes aux élections couplées municipales et municipales de décembre 2012.

En décembre 2012, les élections couplées législatives et municipales ont permis, et ce pour la première fois, l’application de la loi sur le quota genre au Burkina Faso adoptée en avril 2009. Une année après ces échéances électorales, les partenaires engagés (représentants de partis politiques, organisations de la société civile, etc.) sur la question du genre et la promotion politique des femmes, réfléchissent à travers un atelier bilan qui se tient, les 16 et 17 décembre 2013 à Ouagadougou, sur l’application de la loi en vue de tirer des conclusions et définir la marche à suivre. La rencontre vise également à s’approprier les résultats de l’analyse des données sur les candidatures et les résultats des deux scrutins menée par le comité du suivi de la mise en œuvre de ladite loi. De cette étude, il ressort que le taux de représentation des femmes à l’Assemblée nationale a augmenté, passant de 15% à 18%. Par contre au niveau local ce taux a chuté, passant de 36% à 21%. Les deux jours de réflexions permettront de livrer des communications à l’attention des participants. Il s’agit, entre autres, d’une communication sur « Les mécanismes de gestion des listes de candidature aux élections législatives et municipales et la détermination des résultats » et d’une autre sur la « Présentation du rapport d’analyse des données sur les candidatures et les résultats des élections municipales et législatives de décembre 2012 ». Les communications suivies de débats sont une occasion de dégager les perspectives pour le renforcement des stratégies pour une plus forte implication des femmes dans la vie publique burkinabè. Selon la représentante-résidente du NDI, Amina Faye/Kassé, le « pays des Hommes intègres » est l‘un rare Etats africains qui a légiféré afin de créer les conditions favorables à une plus forte implication des femmes à la vie politique. A l’entendre, un tel engagement dénote de la volonté des autorités à assurer plus d’équité dans les rapports entre les hommes et les femmes dans la direction des affaires publiques. « La problématique de la participation des femmes n’est pas un effet de mode, nous croyons que la paix, la sécurité, la prospérité et la croissance économique ne peuvent être atteints sans une pleine implication des femmes », a-t-elle ajouté. Le représentant de l’Agence suédoise pour le développement international (ASDI), François Landiech, a relevé qu’un plaidoyer doit être mené pour faire avancer la cause des femmes burkinabè. Néanmoins, il a signalé que la coopération suédoise est dans une phase de retrait. « Nous sommes en ce moment en train de consolider un plan de désengagement qui renforce les capacités des partenaires et des acteurs que nous avons appuyés jusqu’à ce jour afin qu’ils puissent continuer ce travail », a-t-il fait savoir. Il a formulé l’espoir que d’autres partenaires vont, à l’avenir, emboiter les pas de la Suède dans cette lutte. De l’avis du président de la cérémonie, le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité (MATS), Jérôme Bougouma, la rencontre offre aux différents acteurs un cadre de dialogue et de concertation pour tirer des leçons utiles sur l’effectivité de la loi sur le quota en vue d’une participation efficace au processus démocratique. Il a soutenu que la loi présente un caractère réaliste en ce sens qu’elle est « le fruit d’un compromis prenant en compte une certaine réalité sociopolitique ». Il s’est félicité de ce que tous les états-majors des partis politiques aient donné des mots d’ordre visant au respect de la loi. « La loi n’est pas une baguette magique. Elle ne peut dispenser du travail inlassable à faire sur le terrain. Il faut en faire en sorte que les jeunes filles commencent déjà à prendre goût à la chose politique », a-t-il souhaité.

Nestor BAKI

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