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Sénat, article 37: l’opposition crée un "Etat-major permanent de crise"
Publié le mardi 17 decembre 2013   |  FasoZine


Le
© aOuaga.com par AO
Le Burkina Faso vote aux législatives et municipales
Dimanche 02 décembre 2012. Zéphirin Diabre de UPC vote à Ouagadougou


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Les partis regroupés autour du chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP) ont organisé une réunion extraordinaire ce 16 décembre. Il s’agissait de se pencher sur les velléités de révision de l’article 37 de la Constitution burkinabè, qui limite à deux quinquennats consécutifs le nombre de mandats présidentiels, et la mise en place effective du Sénat, annoncée à Dori par le chef de l’Etat. Voici le compte rendu de la rencontre.

«Le lundi 16 décembre 2013 à partir de 18h00, l’Opposition Politique du Burkina Faso a tenu une réunion extraordinaire au siège du Chef de File de l’Opposition Politique. Présidée par le Chef de file de l’Opposition Zéphirin DIABRE, la rencontre a inscrit deux points à son ordre du jour :
- examen de l’évolution de la situation nationale ;
- conduite à tenir face à la volonté affichée du pouvoir de la quatrième République de mettre en place un sénat et de modifier la Constitution à son article 37 par voie référendaire.

De l’examen de la situation nationale
Cette situation reste marquée par la volonté affichée du pouvoir en place d’ignorer les aspirations profondes du peuple burkinabè. En effet, au cours de sa conférence de presse le 12 décembre 2013 à Dori, le Président Blaise COMPAORE a fait deux déclarations hautement provocatrices, insultantes et méprisantes vis-à-vis de notre peuple. Primo, le maintien du processus de mise en place du Sénat malgré son rejet par le peuple qui du reste, l’a bruyamment manifesté de diverses manières à travers le territoire national et même hors des frontières.
Secundo, la volonté de modifier l’article 37 de la Constitution.

Analysant les faits, l’Opposition politique tient à réaffirmer sa farouche désapprobation de cette double forfaiture qui s’annonce menaçante pour la paix sociale et la stabilité de notre pays. Elle insiste particulièrement pour redire son refus clair et catégorique de la mise en place d’un sénat et de la modification de l’article 37 quelle que soit la procédure (voie parlementaire, voie référendaire, etc.). Pour l’Opposition politique, un tel projet n’est rien d’autre qu’un coup d’Etat constitutionnel dont l’unique objectif est d’assouvir les intérêts personnels du Président Blaise COMPAORE.

Elle prend en conséquence l’opinion nationale et internationale à témoin sur les dérives graves que le Burkina Faso encourt du fait du mépris des plus hautes autorités vis-à-vis des règles démocratiques qui régissent le fonctionnement de toute république.

Conduite à tenir et actions importantes
Fidèle à sa lutte pour la défense des intérêts fondamentaux du peuple burkinabè, l’Opposition reste déterminée à aller jusqu’au bout. Elle a décidé notamment de continuer la sensibilisation et d’élargir les bases de sa lutte. Dans l’immédiat, les responsables des partis politiques de l’Opposition ont convenu de la mise en place d’un Etat-major Permanent de Crise (EMPC) en vue d’assurer une efficacité et une veille opérationnelle à la lutte. La principale mission de l’EPMC sera de définir les grandes lignes de la lutte en tenant compte de la gravité de la situation et des perspectives qui s’imposent.

En outre, l’Opposition qui initiera des actions d’envergure, invite de ce fait ses militants, ses sympathisants, les organisations de la société civile, tous les patriotes et l’ensemble des citoyens burkinabè à se mobiliser autour des mots d’ordre de lutte à venir.
La réunion a pris fin à 19h 40mn.»


Ouagadougou, le 16 décembre 2013
Le Chargé de la Communication et de l’Information
du Chef de File de l’Information
Amidou KABRE

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