Le Ministère de l’économie et des finances a lancé, le mercredi 4 décembre 2013 à Ouagadougou, l’évaluation de la gestion des finances publiques selon la méthodologie PEFA (Public expenditure and financial accountability).
Après l’évaluation de 2007 et 2010, le Burkina Faso est de nouveau au rendez-vous pour l’évaluation de son système de gestion des finances publiques. Lancé ce mercredi 4 décembre 2013, les services du Ministère de l’économie et des finances seront évalués selon la méthodologie PEFA (Public expenditure and financial accountability). Selon le représentant du ministre délégué en charge du budget, Dramane Yaro, l’évaluation selon le système (PEFA) permet de disposer d’une base solide de la performance globale des finances publiques d’un pays. Pour lui, au-delà du diagnostic des dépenses effectuées, l’évaluation contribue à la mise en œuvre des réformes, à l’alimentation du dialogue entre le Burkina Faso et les partenaires du système financier. L’évaluation contribue à renforcer les capacités du Burkina Faso en matière de gestion des finances publiques. Il a rappelé que la première évaluation des systèmes des finances publiques, basée sur la méthode PEFA, réalisée par le Burkina Faso en 2007, a permis de conforter les actes de réformes dans la pratique du renforcement des capacités de gestion. Quant à la seconde effectuée en 2010, il relevé qu’un plan d’action a été élaboré pour la période 2011-2013. « En 2012, la mise en œuvre des réformes s’est poursuivie dans le cadre de la politique sectorielle de l’économie et des finances apportée par le gouvernement en 2011 », a-t-il poursuivi. Le représentant du ministre a traduit ses remerciements aux différents acteurs qui œuvrent à l’amélioration de système financier et salué le dynamisme et l’intérêt des partenaires techniques et financiers qui accordent une attention aux réformes entreprises par le Burkina Faso. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à poursuivre et à renforcer la collaboration entre les acteurs du MEF, dans le but de mieux contribuer au financement du développement par la mobilisation de ressources et à rendre conforme la gestion des finances publiques aux standards internationaux. « Tout en félicitant les acteurs qui participent à la réalisation de cette évaluation, j’invite toutes les structures à se mettre à leur disposition, afin de leur fournir les informations et les documents nécessaires à un diagnostic rigoureux et exact de la performance de notre système de gestion des finances publiques », s’est-il adressé aux responsables de services.
