Dans le cadre des festivités de la fête de l’indépendance organisée dans la capitale du Liptako, le Premier ministre, chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, a rencontré les sages de la région du Sahel, le mardi 10 décembre 2013 dans ladite ville.
De l’avis du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, les sages de la région du Sahel constitue un groupe de personnalités très représentatif et crédible. Ce groupe, a-t-il ajouté, s’est beaucoup impliqué dans la résolution d’un certain nombre de conflits à Dori. « Le collège des sages du Sahel nous a accompagnés lorsque nous avons entamé les activités entrant dans le cadre des festivités de la commémoration du 53e anniversaire de notre pays à Dori. Les sages ont joué un rôle très important en sensibilisant la population, par conséquent, je me devais de les rencontrer pour les remercier et leur demander à travailler pour que la paix sociale règne toujours à Dori », a expliqué le chef du gouvernement.
A 24 heures de la grande parade civile et militaire, le Premier ministre s’est dit satisfait de l’organisation des festivités. « En dehors du décès accidentel d’un parachutiste le lundi 9 décembre 2013, la ville est animée, les gens sont contents. Je crois que les habitants de Dori n’ont jamais vécu une telle effervescence… », a conclu M. Tiao.
Quant à un membre du collège des sages de Dori, Amirou Anaffi Dicko, il s’est réjoui de la rencontre avec le Premier. En effet, M. Dicko a déclaré que depuis le premier lotissement de Dori en 1958, la ville n’a pas connu un tel développement en matière d’infrastructures diverses qui va favoriser son essor socioéconomique.
« Grâce à l’organisation tournante de la célébration de la fête nationale dans les différentes régions du Burkina Faso, le Sahel a beaucoup profité. Raison pour laquelle nous remercions les plus hautes autorités du pays pour leur clairvoyance », a-t-il précisé. L’évêque de Dori, Laurent Dabiré a, pour sa part, estimé que le geste du Premier ministre à l’endroit du collège des sages du Sahel est une invite à s’engager sur d’autres chantiers pour les parfaire. Pour lui, le Burkina Faso est en train de gagner un défi, c’est-à-dire que le pays devient une famille où le bien de chacun et de tous est une préoccupation commune.
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