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Sidéradougou : Le receveur de la Sonapost et son gardien strangulés
Publié le mardi 30 octobre 2012   |  L`express du Faso




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A la fleur de l’âge, Yazon Gnoumou le receveur, et le gardien ont été sauvagement étranglés à leur bureau le mercredi 24 octobre 2012 par des bandits peu avant la descente du service.

Ce crime s’est passé à Sidéradougou dans la Comoé. Alors qu’il s’apprêtait à fermer son bureau en cette soirée du mercredi 24 octobre dernier, Herman Y. Gnoumou, originaire de Pahin dans la commune rurale de Bagassi/ Balés, receveur de la Société nationale des postes (Sonapost) à Sidéradougou sera surpris par des malfrats. Des criminels qui courent toujours et de certaines sources non encore confirmées, ils auraient emporté la somme de 13 millions de nos francs. Pire, ils décideront de mettre fin à la vie de cet agent et du gardien, Sindou Traoré. Yazon Gnoumou, la trentaine d’années et le gardien, ne seront découverts que plus tard dans la nuit puisque les criminels après leur forfait réussiront à refermer la porte principale du service. La nouvelle est tombée après que le petit frère de Sindou Traoré soit passé au service pour avoir la position de son frère qui, à l’accoutumée, faisait un tour en famille aux environs de dix-neuf heures. Mais, celui-ci va percevoir un corps au sol, ce qui le fera courir au commissariat de police situé à une centaine de mètres. Alertés, le commissaire Yacouba Loué et ses hommes n’en reviendront pas. Pour qui connaît Sidéradougou, la Sonapost n’est pas isolée. Elle côtoie le commissariat de police et des habitations non loin du marché et de l’école primaire. Raison pour laquelle, on suppose que ces malfrats ne pouvaient utiliser une arme à feu. Ils ont donc été bastonnés et étranglés. L’ex-receveur on va dire ainsi, aura ses deux mâchoires entièrement brisées et baignant dans son propre sang. Mais tout laisse croire à un scénario monté de toutes pièces. Venus à bord d’un véhicule peu avant dix-sept heures trente, selon des témoignages, ils ne se sont pas inquiétés à s’attaquer au gardien par qui il faut passer avant d’atteindre le comptoir des opérations. Les choses seraient allées rapidement, car le jeune Gnoumou, était déjà dans son bureau principal à l’intérieur, pour faire le point de la recette de la journée. Ils réussiront donc facilement avec les clés du coffre-fort à vider les 13 millions. On imagine donc que le nombre des malfrats devrait être supérieur aux deux victimes. Ce qui n’aurait pas permis au receveur de donner de la voix. Des spécialistes en enquêtes pensent qu’ils auraient été attaqués au même moment et en un temps recors. Mais pourquoi leur ôter la vie ? Les ont-ils reconnus ? Ce sont ces questions que l’on se pose à Sidéradougou. A ce qu’on dit, celui-ci avait fait le point à sa hiérarchie qui devrait comme d’habitude, passer pour le transfert de cette somme. Bref, cela ne relève pas de notre compétence et les enquêtes permettront de situer les responsabilités. Le souhait ardent est de pouvoir mettre la main sur ces délinquants de grands chemins. Vu l’état des corps, on décida de les inhumer tous deux sur place à Sidéradougou. Et le procureur de Banfora était sur les lieux pour constater de visu la situation. En attendant, c’est un accident de travail que la Sonapost doit traiter comme il se doit et nous souhaitons que des dispositions sécuritaires soient prises dans ces agences à hauts risques.

Kofila TRAORE

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