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Assemblée nationale : Des prêts à l’Etat pour promouvoir le développement rural
Publié le dimanche 15 decembre 2013   |  L’Hebdomadaire


Le
© aOuaga.com par AO
Le premier ministre Luc Tiao face à l`assemblée Nationale
jeudi 4 avril 2013. Ouaga.


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Réunis en séance plénière le mardi 03 décembre dernier, les députés ont examiné et adopté à l’unanimité des votants, deux textes de loi portant tous autorisation de ratification.



Le premier texte de loi est celui portant autorisation  de ratification de la documentation juridique sous forme de prêt BID N°2UV0128, prêt FSID N°7UV0129, Istisna’a, Déclaration de Djeddah N°2UV0130 et vente à tempérament N°2UV0131 conclus le 19 mai 2013 à Douchanbe en république du Tadjikistan entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID), pour le financement du programme d’amélioration de la productivité agricole des petits exploitants pour l’Afrique sub-saharienne.

Le Burkina Faso  a une économie qui repose essentiellement sur le secteur rural. En effet, ce secteur emploie environ 86% de la population active et fournit 40% du PIB.

C’est dire que l’agriculture constitue la principale source de revenu pour la majorité de la population.  Cependant, cette agriculture fait face à diverses contraintes dont les plus importantes sont la dégradation et la baisse de la fertilité des sols  ; la baisse de la pluviométrie  ; le faible accès des producteurs aux intrants et au crédit et l’insuffisance des services d’appui-conseil aux producteurs.

Les bases d’une sécurité alimentaire au Burkina

Pour autant, il existe aussi des atouts majeurs dont l’exploitation devrait permettre de jeter les bases d’une sécurité alimentaire assurée et d’une croissance accélérée et durable du secteur agricole. Ces bons facteurs se composent selon les statistiques officielles de l’existence  d’un potentiel de terres cultivables de plus de 9 millions d’hectares et d’un potentiel en terres irrigables de près de 233 000 hectares faiblement exploité et de la prise de conscience des producteurs et la conduite d’actions d’adaptation aux changements climatiques.

A cela s’ajoutent l’existence de paquets techniques mis au point par l’Institut de l’environnement et de recherche agricole (INERA) et le nombre diversifié d’organisations paysannes de base, de structures associatives de développement avec des organisations faîtières et de nombreuses ONG qui soutiennent le développement. Le programme d’amélioration de la productivité agricole des petits exploitants a pour objectif principal de contribuer à l’augmentation de la productivité des cultures pluviales  et irriguées au Burkina Faso.

Aux termes de la mise en application, le secteur agricole devra être caractérisé par une utilisation accrue des technologies de gestion intégrée de la fertilité des sols  ; une meilleure  organisation de la filière semencière basée sur une plus grande utilisation de variétés améliorées  ; un renforcement de l’accès aux services financiers dans tous les segments des filières agricoles ciblées et une plus grande organisation du fonctionnement de ces filières par l’adoption de technologies agricoles adaptées et par une meilleure valorisation de la commercialisation des produits.

Le coût du projet se chiffre à quelques 19 675 000 000 de francs CFA environ et sera financé par plusieurs prêts de la BID. Le prêt ordinaire de la Banque est  de 1 320 000 000 F CFA environ  et comporte des charges administratives de 2,5% pour une durée de remboursement de 25 ans, dont un délai de grâce de 7 ans.

Quant aux « Ressources FSID », elles sont un prêt d’un montant de 950 000 000 F CFA environ, avec des charges administratives de 0,75% et une durée de remboursement de 30 ans, dont un délai de grâce de 10 ans. Les « Ressources ISTISNA’A, Déclaration de Djeddha » sont d’un montant de 4 300 000 000 et leurs charges administratives sont de 2,5 % pour une durée de remboursement de  20 ans, dont cinq de grâce. Enfin, « les Ressources Vente à tempérament déclaration de Djeddah » sont un prêt de 510 000 000 F CFA environ.

Les charges administratives sont de  2,5% et la durée de remboursement est de  20 ans, avec un délai de grâce de 5 ans. Le deuxième projet de loi est celui portant autorisation de ratification de l’accord de crédit N° 5256 BF conclu le 18 juillet 2013 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du projet emplois des jeunes et développement des compétences (PEJDC).  

L’objectif du projet est d’apporter un soutien à la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) c’est-à-dire, d’améliorer l’accès des jeunes à des emplois temporaires à travers des travaux à haute intensité de main-d’œuvre d’une part et d’autre part, l’accès des jeunes à des opportunités de développement des compétences et de l’employabilité par la formation professionnelle et des programmes d’apprentissage.

Le financement du projet provient d’un prêt de 25 milliards de F CFA, accordé par l’Association internationale de développement (IDA) à l’Etat burkinabè, avec un taux d’intérêt de 0,75 % l’an sur 40 ans avec un différé de paiement de 10 ans.  
Larba YARO

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