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Sidwaya N° 7561 du 12/12/2013

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L’autre regard: un devoir de reconnaissance envers nos devanciers
Publié le vendredi 13 decembre 2013   |  Sidwaya




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Le Burkina Faso a célébré, le 11-Décembre 2013, le 53e anniversaire de son accession à l’indépendance, à Dori, chef-lieu de la région du Sahel. A l’occasion et comme à toutes les autres fêtes, le président du Faso, Blaise Compaoré, s’est adressé aux Burkinabè, dans un discours interpellateur. A l’analyse du speech présidentiel, il ressort que, en tant qu’homme, soucieux de bâtir le Burkina Faso, où que nous soyons et quoi que nous fassions, nous devons toujours avoir en mémoire que des hommes nous ont devancés sur le terrain du combat. Et qu’avec leurs forces, leurs intelligences, mais aussi avec leurs limites, ils ont fait ce qu’ils ont pu. Nous sommes ainsi là pour poursuivre leurs œuvres et « ajouter de la terre à la terre », comme le dirait le poète, Frédéric Titenga Pacéré. Dans ce sens, ceux qui nous ont précédés méritent respect et considération. Voilà pour quoi le chef de l’Etat à indiqué que la fête de l’indépendance « a toujours traduit notre commune volonté de nous ressourcer dans notre riche passé et de nous inspirer constamment de l’ardeur, du courage et du combat victorieux mené par nos vaillants prédécesseurs, dans la réalisation de nos ambitions fortes pour le Burkina Faso ».

Il a poursuivi en rendant hommage à leurs actions au service de la liberté, de l’autodétermination et de la dignité et souligné que : « La célébration de la fête nationale s’inscrit ainsi, dans l’agenda continu de l’évolution de notre pays, comme un devoir sacré de reconnaissance envers nos devanciers dont la lutte acharnée a permis à notre nation d’être et de s’affirmer aux plans africain et mondial ». Peut-on construire une nation dans l’inimitié, la guerre, les coups bas ? Assurément pas ! D’où pour le président Compaoré, la commémoration du 11-Décembre est aussi un enjeu fondamental pour sceller davantage les liens qui nous unissent et renforcer notre engagement à bâtir, ensemble, l’avenir dans l’unité, la fraternité, la tolérance, le respect mutuel, la coexistence pacifique et la solidarité avec les autres peuples. S’inscrivant donc dans le même sens du thème du 11-Décembre 2013 qui est : « Civisme et cohésion sociale : fondamentaux d’un développement durable », Blaise Compaoré a invité tous les Burkinabè, quel que soit leur bord, à placer le pays au-dessus de tout. « J’appelle chacune et chacun d’entre vous, jeunes, femmes et personnes âgées, à agir dans le sens de la promotion du patriotisme véritable et à opérer une introspection profonde pour percevoir la conformité des différentes initiatives d’opérationnalisation des réformes politiques et institutionnelles avec les lois de la République », a-t-il lancé.

Mais, le chef de l’Etat sait aussi qu’un pays, une communauté, ce sont des intelligences et là où il y a des intelligences, il y a des différences, des contradictions, voire des oppositions. Cependant, pour le président Compaoré, le tout devrait tendre vers la progression de notre pays. Il soutient donc que « les appréciations que chaque citoyen ou chaque couche sociale fait sur les performances socio-économiques, les réformes politiques et institutionnelles dans notre pays, sont à saluer en ce qu’elles ont toutes le mérite d’indiquer des défis à relever pour une avancée radieuse de notre pays. De même, les différences d’option et de voie de conduite des affaires publiques doivent s’exprimer librement sans hypothéquer l’édification du Burkina Faso de nos espérances ».
Dans son discours, le chef de l’Etat n’a pas oublié d’évoquer les défis qui se présentent au peuple burkinabè et qui ont besoin de la mobilisation de tous pour être relevés, dans un environnement paisible et de sérénité. Pour lui, nous devons nous convaincre que tout en travaillant à corriger les insuffisances et à relever les nouveaux défis, en particulier ceux qui découlent de la mondialisation, des changements climatiques, des nouvelles menaces comme le terrorisme, l’extrémisme religieux, la criminalité transfrontalière organisée, il est plus que jamais nécessaire d’œuvrer à la préservation de nos acquis, de la paix globale et de nos valeurs morales et culturelles. Pour finir, le chef de l’Etat invite tous les Burkinabè à continuer de se mobiliser dans un esprit de fraternité, de dialogue et de concertation, afin de garantir la réussite des différents chantiers portés par son programme quinquennal : « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ».
Un développement progressif qui a commencé à Fada N’Gourma, Ouahigouya, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Dori, depuis le commencement de la célébration tournante du 11-Décembre dans les régions, en 2008. Pour que cela se poursuivre et se consolide, il faut la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.



Ali TRAORE
traore_ali2005@yahoo.fr

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