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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Ramdé Salif alias Ramdess, artiste musicien : « Le talent est en province, mais le soutien manque »
Publié le vendredi 13 decembre 2013   |  L’Express du Faso




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Né à Imasgo dans la province du Boulkiemdé (25 km de Koudougou) il est passionné de la musique dès sa tendre enfance. Devenu aujourd’hui artiste musicien, il est auteur du titre éponyme « Soutong » (qui veut dire patience) et d’un single. Ramdess qui s’affiche parmi les artistes les plus talentueux de Koudougou se prépare pour mettre sur le marché des disques son deuxième album. Entretien !

Racontez-nous un peu votre passion pour la musique ?

Il faut dire que cette passion pour la musique m’a animé depuis la tendre enfance en Côte d’Ivoire. C’est depuis ce temps que j’ai commencé à apprendre avec un groupe de balafonistes. Je peux donc dire que j’ai grandi dans la musique.

Comment a été vos débuts et quand a commencé véritablement votre carrière d’artiste ?

J’ai commencé difficilement ma carrière en Côte d’ivoire surtout que ce pays traversait une crise. Quand bien même ’il y avait le talent celui-ci ne pouvait s’exprimer faute d’occasion. Aussi, étions-nous obligés d’attendre. C’est vous dire que quand il n’y a pas la paix rien ne peut être fait. Je pense que cela doit interpeller tout le monde sur l’importance de la paix.

C’est en 2007 que, rentré au pays et avec le soutien de grands frères tels que Seydou Kassongo, Lamine Konkobo et Nick Anhor comme arrangeur j’ai terminé mon premier maxi, un album de dix titres intitulé « Soutong ». Ce premier album a remporté les Nuits atypiques de Koudougou en 2010.

Dans l’album j’aborde essentiellement des messages de paix, de justice et des conseils aux jeunes sur les valeurs de paix et de cohésion sociale.

Ramdess se prépare pour mettre sur le marché son 2ème album en Côte d’ivoire ; alors à quoi vous vous attendez concrètement ?

Mon souhait est que l’album réussisse pour que mes fans aient confiance en moi. Je dirai que cet album fera ma confirmation aux yeux des mélomanes, ceux qui ont cru en moi et m’ont soutenu ainsi que ceux qui vont me découvrir à nouveau. Pour moi, un album c’est comme un enfant qu’on met au monde et qui doit grandir petit à petit pour devenir quelqu’un.



Quand est-ce que l’album sera définitivement au Burkina Faso ?

En principe je devrais aller en Côte d’Ivoire pour la finition de l’album il y a maintenant plus de deux mois. Malheureusement, je suis toujours là parce que les choses ne se sont pas passées comme prévu. Mais je ne désespère pas. Tout ce que je souhaite, est que le bon Dieu me donne la santé et la force nécessaires d’atteindre mon but. J’aurai voulu que cet album soit disponible avant les fêtes de fin d’année, mais pour l’instant je ne peux rien promettre.

Quel sera le titre de l’album ?

Je voudrais que cela soit un secret. Je ne voudrais pas que le titre soit connu avant la date officielle de sortie de l’album parce qu’il peut y avoir de changement à la dernière minute.

A propos de votre 1er album, comment se porte-t-il sur le marché ?

L’album à sa sortie depuis 2009 n’a pas eu de promotion. Et des gens continuent de le découvrir aujourd’hui comme s’il était sorti hier. C’est dommage ! Vous savez quand un album n’a pas eu de promotion il est difficile que la population puisse se l’approprier. Mais, je suis fier aujourd’hui que les gens aient reconnu mes talents et que je sois un artiste qui est en train de faire ses premiers pas.

Que dites-vous pour conclure cet entretien ?

Je demande toujours la bénédiction de mes parents, le soutien de la presse car nous avons besoin de visibilité. Je dis merci à L’Express du Faso pour m’avoir donné l’occasion de m’exprimer à travers ses colonnes. Je loue le tout-puissant Dieu d’aider tous ceux qui œuvrent pour que la culture burkinabè soit vue au-delà de nos frontières. Je voudrais enfin lancer un appel à tout le monde de soutenir la musique parce que ce n’est pas un combat individuel. Aux autorités locales, qu’elles fassent quelque chose pour soutenir les artistes qui sont en provinces parce que le talent y est mais c’est le soutien qui manque.

Propos recueillis et retranscrit par

Zanga Souleymane DAO

zangson87@gmail.co

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