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Protection des personnes contre les disparitions forcées : bientôt le rapport du Burkina à l’ONU
Publié le jeudi 12 decembre 2013   |  RTB




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Le ministère des Droits humains et de la promotion Civique a organisé le jeudi 12 décembre 2013 à Ouagadougou un atelier de validation du projet de rapport sur la mise en œuvre de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. L’objectif est de remettre au Comité contre les disparitions forcées, un rapport de qualité qui reflète fidèlement les conventions des Droits de l’homme.

« Les disparitions forcées des personnes sont des crimes odieux qui portent sérieusement atteinte aux droits de l’homme. Elle a un effet doublement paralysant : la personne elle-même et les membres de sa famille qui veulent connaitre le sort de la victime », a expliqué le Secrétaire général du ministère des Droits humains et de la promotion civique Amadou CONSIGUI. C’est pourquoi, poursuit-il, l’Organisation des nations unies a ratifié le 20 novembre 2006 la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

Le Burkina a ratifié en 2008 cette convention internationale qui est entrée en vigueur 2 ans après (2010). La même convention internationale dans son alinéa 9 recommande à chaque Etat partie de présenter un rapport initial sur les mesures qu’il a prises pour donner effet à ses obligations vis-à-vis de la convention. Lequel rapport doit être transmis dans les 2 premières années à partir de sa mise en vigueur.

Pour respecter les engagements du Burkina Faso, le ministère des Droits humains et de la promotion civique a élaboré un projet de rapport sur la convention internationale de protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. C’est en vue de remettre un rapport de qualité que l’atelier a été organisé. Il sera question de présenter le projet de rapports aux participants, de procéder à l’examen dudit projet de rapport, de faire des amendements et d’actualiser les informations contenues dans le projet.

Les participants au nombre de 75, sont respectivement les cadres du ministère des Droits humains et de la promotion civique, des autres départements ministériels, des institutions et des organisations. Il est attendu à l’issue de cet atelier un rapport de qualité qui reflète fidèlement les conventions des Droits de l’homme.


Adama OUEDRAOGO

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