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Blaise Compaoré, président du Faso : "Le Sénat se mettra en place"
Publié le jeudi 12 decembre 2013   |  aOuaga.com


Dori
© aOuaga.com par A.O
Dori : le chef de l`Etat face à la presse
Jeudi 12 décembre 2013. Dori. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a animé une conférence de presse au lendemain de la célébration de la fête nationale de l`indépendance


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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a animé une conférence de presse le 12 décembre 2013 à Dori. La rencontre avec les journalistes, que le chef de l’Etat a voulu cordiale et sans tabou, a été l’occasion d’évoquer des sujets comme le Sénat, l’article 37, l’affaire Norbert Zongo, etc. Concernant le Sénat, le chef de l’Etat a été catégorique : "le Sénat se mettra en place" tout en précisant qu’il ne saurait donner de date pour le moment. Il a avancé deux raisons à cela : la première est qu’il y a un consensus sur le principe de la mise en place du Sénat et la deuxième est la constitutionnalisation de l’institution qui l’oblige à la concrétiser pour se conformer à la loi fondamentale.

"Le peuple sera consulté s’il y a nécessité"

Sur l’article 37 de la Constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels, Blaise Compaoré a fait savoir que la loi fondamentale a érigé le peuple au rang de référence suprême qu’il faut consulter pour trancher les questions essentielles. Et comme il y a beaucoup de débats sur l’article 37, il n’exclut pas de consulter ledit peuple par référendum pour connaître son avis. "Le peuple sera consulté s’il y a nécessité", a-t-il dit après avoir relevé que le référendum n’est pas interdit par la Constitution. Sur sa volonté de rempiler ou non en 2015 au terme de son mandat actuel, le président du Faso dira d’abord que cette échéance est encore loin. Puis il prendra les journalistes à témoin en leur disant d’imaginer un seul instant qu’il dise qu’il ne se représente pas en 2015, le pays entrera rapidement en campagne électorale. Toutefois, il dit qu’il se prononcera clairement et définitivement en temps opportun sur cette question qui passionne et divise en même temps.

L’affaire Norbert Zongo, du nom de ce journaliste d’investigation assassiné le 13 décembre 1998, a aussi été évoquée. Le chef de l’Etat a dit regretter lui aussi que bientôt 15 ans après le drame, la lumière ne soit toujours pas faite sur l’affaire. Il dit ne pas pouvoir faire grand chose au regard de la séparation des pouvoirs, de l’indépendance de la justice.

D’autres questions comme l’incivisme, les crises malienne et centrafricaine, ont été à l’ordre du jour de cette conférence de presse marquée par la demande d’une minute de silence en hommage à Nelson Mandela et au caporal parachutiste mort la veille de la fête nationale. A signaler également une coupure d’électricité d’au moins 2 minutes au pied-à-terre du chef de l’Etat en pleine conférence de presse plongeant momentanément la salle dans l’obscurité.


Séni DABO

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