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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Réglementation des prix des produits : La démarche du MICA, saluée dans les Banwa
Publié le jeudi 12 decembre 2013   |  L’Express du Faso




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Le ministère de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (MICA) poursuit sa tournée de sensibilisation et d’information sur la réglementation des prix des produits de grande consommation dans la Boucle du Mouhoun. Le dimanche 08 décembre 2013, la mission conduite par Dramane Tou, directeur régional de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (DRICA) des Hauts-Bassins, était dans la province des Banwa.

C’est à la salle de réunions des producteurs de coton de Solenzo que la mission du MICA a eu des échanges avec les commerçants de la province des Banwa sur la réglementation des prix des produits de grande consommation le 8 décembre dernier. Toute la trame commerçante de la province était présente à l’occasion. D’après les organisateurs, Solenzo a battu ou presque, le record en termes de mobilisation, bien que la date de la rencontre coïncidait avec le dimanche, jour de repos. L’objet des échanges vaut son pesant d’or car, c’est la première fois que le département en charge du Commerce initie des concertations avec les acteurs du commerce de la localité, sur la réglementation des prix des produits de première nécessité. A ce sujet, les participants ont eu droit à deux communications. La première sur la réglementation économique au Burkina Faso, livrée par Marius Zoungrana, Inspecteur des affaires économiques, s’est focalisée sur les obligations et les interdits en matière de commerce. Pour le communicateur, le commerçant doit au préalable disposer d’une carte professionnelle délivrée par les services compétents. Il doit également être prédisposé au respect des textes et règles en vigueur telles que l’affichage des prix et la facturation. Des principes qui, à son entendement, constituent la «carte d’identité » de la marchandise. Mais le simple respect de ces principes ne signifie par pour autant qu’on est commerçant. Pour Marius Zoungrana, le commerçant, c’est celui qui doit également éviter de verser dans la fraude, la tromperie et dans les fausses déclarations. « Le non-respect de la quantité et de la qualité des produits de vente sont également interdits en matière de commerce », ajoute le communicateur selon qui, la violation de ces règles est passible de sanctions. « Auparavant, des opérations de contrôles sont initiées sur le terrain afin de vérifier le respect effectif de ces règles », précise monsieur Zoungrana. Mais au juste, que vise une opération de contrôle ? Qui est habilité à contrôler ? Ce sont autant de questions qui ont trouvé leurs réponses dans la seconde communication livrée par Sogh-Kélo Somé, chef du bureau des Affaires économiques de Bobo- Dioulasso. Pour lui, les opérations de contrôles visent surtout à réglementer les prix des produits de grande consommation sur le terrain. Seule la Direction générale de la Qualité et de la Métrologie, l’Inspection générale des Affaires économiques et la Commission nationale de la concurrence de la consommation procèdent au contrôle des prix sur l’entendue du territoire national. A ces structures, s’ajoutent les forces de l’ordre. « Les éventuels fraudeurs démantelés sont soumis à la rigueur de la loi », indique monsieur Somé. Tout comme dans les localités déjà traversées par la mission, à Solenzo, quatrième étape de la tournée dans la Boucle du Mouhoun, les commerçants ont unanimement salué la démarche du MICA. Pour eux, cette campagne de sensibilisation va contribuer à mettre fin au désordre qui règne dans le secteur du commerce dans la localité. Tout en réitérant leur engagement à accompagner le ministère pour la réussite de cette campagne, les acteurs du commerce de la province des Banwa souhaitent que certains services à l’exemple des Douanes et des Impôts s’en inspirent.



Dramane Tou, DRICA/Hauts-Bassins à l’issue des échanges

« L'affluence a été forte.Vous avez entendu la pertinence des questions et personne n'a voulu partir malgré le dépassement du temps qui avait été imparti. C'est donc dire, qu’il y avait vraiment de l’engouement autour du thème. Il faut dire que les commerçants se sont fortement mobilisés. Ils nous ont posé beaucoup de questions qui nous ont permis de creuser davantage la réglementation en matière de commerce au Burkina Faso. J'ai un motif de satisfaction puisqu’à la fin de l'atelier, beaucoup sont venus vers nous pour dire que depuis qu'ils assistent à des rencontres sur le commerce, c'est la première fois qu'ils en sont suffisamment satisfaits. Ils ont souhaité que les autres services, la Douane et les Impôts, notamment, organisent des rencontres de ce genre. Nous irons partout où besoin sera, conformément aux instructions données par notre ministre ».

Ousmane TRAORE

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