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Le Pays N° 5229 du 29/10/2012

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Campagne de communication sur la SCADD : Les capacités des acteurs locaux de la Boucle du Mouhoun renforcées
Publié le lundi 29 octobre 2012   |  Le Pays




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Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun, a abrité du 19 au 20 octobre 2012, un atelier régional sur le suivi et l’évaluation de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Il s’est agi, au cours de cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de la SCADD, d’outiller et de renforcer les capacités des acteurs locaux.

Les acteurs locaux du suivi de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), de la Boucle du Mouhoun, disposent désormais d’outils nécessaires pour un suivi et une évaluation efficaces de leurs activités. Au cours d’un atelier de quarante-huit heures, la SCADD et son dispositif de suivi-évaluation leur ont été dévoilés à travers deux communications. Mieux, la rencontre de Dédougou qui s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de la SCADD, a surtout constitué un cadre d’expression et d’échanges. A en croire les propos de certains participants, elle a permis non seulement une appropriation optimale du nouveau référentiel que le Burkina a adopté le 29 décembre 2010, mais aussi et surtout aux acteurs impliqués, d’accorder leurs violons et de définir une démarche formelle de mise en cohérence des référentiels sectoriels de développement avec la SCADD. Selon Abdoulaye Dao, maire de Sono, l’atelier a permis aux uns et aux autres de mieux comprendre l’articulation qui existe entre les Plans communaux de développement (PCD) ainsi que les Plans régionaux de développement (PRD) et la SCADD. Pour lui, si les activités au niveau local sont effectivement comptabilisées dans la SCADD, il n’y a pas de doute que cette stratégie concerne tout le monde.

Un référentiel dont le but est de réduire la pauvreté

« Ainsi, tous les acteurs de développement doivent être conscients de leur implication dans la réussite de ce nouveau référentiel adopté par notre pays pour assurer un mieux-être à nos populations », a-t-il conclu. Une telle compréhension réjouit Séglaro Abel Somé, secrétaire exécutif du secrétariat technique national de la SCADD. Pour ce dernier, la campagne qui consiste à faire en sorte que la SCADD soit bien comprise par les acteurs de développement est en train d’atteindre ses objectifs. « Que ces acteurs sachent que c’est un outil à leur disposition pour participer à la réalisation de leur propre bien-être en termes de politique de développement », a-t-il indiqué avant de poursuivre en ces termes : « si les populations connaissent leurs problèmes, elles ont intérêt à comprendre ce que le gouvernement a développé comme orientation ou intention en matière de développement afin de faire une comparaison entre cette politique de développement du gouvernement et leurs besoins fondamentaux pour enfin s’engager ou non à mettre en application ladite politique. Les populations peuvent faire des suggestions ou des propositions de solutions pour que cette politique puisse répondre aux attentes de développement. C’est tout le sens de ces conférences publiques et ateliers pour expliquer la SCADD. Ces acteurs sont interpellés à bien saisir le dispositif tel qu’il est prévu, comment ça doit fonctionner, quels sont les outils de ce fonctionnement et faire en sorte que les acteurs s’approprient la SCADD, et leur permettre de maîtriser ces mécanismes pour mieux la suivre et l’évaluer en temps opportun ». Pour Victorien Ouangrana, secrétaire général de la province du Mouhoun, représentant le gouverneur en mission, les objectifs recherchés à travers la tenue de cette campagne sont nobles. C’est pourquoi il a souhaité l’engagement effectif de toutes les couches sociales car, avoue-t-il, « la maîtrise du dispositif de suivi et d’évaluation est déterminante pour la réussite de la mise en œuvre de la SCADD ». La conférence publique et les émissions radio ont également permis aux populations qui n’ont pas fait le déplacement de la Salle des fêtes de la mairie de Dédougou, de mieux connaître la SCADD, et son dispositif de suivi et d’évaluation. La SCADD, faut-il le rappeler, a été adoptée le 29 décembre 2010 par le Burkina en remplacement du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), dans le souci d’insuffler une nouvelle dynamique au développement. Nouveau référentiel dont la mission principale est de contribuer véritablement à la réduction significative de la pauvreté, la SCADD qui a été dotée de trois outils principaux pour son suivi, est évaluée à 7 500 milliards de F CFA environ et couvre la période de 2011-2015.

Serge COULIBALY

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