La 13e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) a ouvert officiellement ses portes le 27 octobre en présence de nombreuses autorités aussi bien du secteur de l’artisanat que politiques. La cérémonie d’ouverture marquée par la coupure symbolique du ruban a été présidée par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Le thème, « Artisanat africain et émergence économique », permettra d’amener les artisans vers une contribution pour le développement des pays. Au cours de la semaine d’exposition et de compétition, la trentaine de pays participants feront voir à leurs visiteurs les beaux arts par eux produits et ce, du 26 octobre au 4 novembre 2012.
Point de chef d’Etat à la cérémonie d’ouverture de la 13e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou. En effet, l’annonce avait été faite que la cérémonie d’ouverture sera présidée par trois chefs d’Etat à savoir ceux du Niger, de la Côte d’Ivoire et bien sûr du Burkina Faso. Finalement, c’est le chef du gouvernement burkinabè, Luc Adolphe Tiao, qui a représenté ces personnalités. La 13e édition du SIAO, qui a 24 ans d’existence, a été donc ouverte avec pour thème, « Artisanat africain et émergence économique. » Pour le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Arthur Kafando, le SIAO est une occasion de « magnifier l’Afrique qui construit, qui forge, qui répare, qui entretient, qui tisse, qui habille, qui alimente, qui désaltère, qui taille, qui tanne, qui sculpte, qui décore, qui se bat et qui continuera de se battre pour l’émergence de ses économies. » C’est en cela que se justifie le choix du thème. Le ministre a poursuivi en faisant savoir que l’artisanat demeure à tout jamais un grand secteur pourvoyeur d’emplois. A ce titre, « si certains secteurs d’activités sont exigeants en technologie de pointe, d’autres, dans les domaines de l’artisanat, sont des gisements d’emplois dont le développement ne dépend que de la seule volonté politique d’encourager les créateurs africains. » La conviction de tous est que l’artisanat a sa place dans l’émergence des économies africaines. Cette conviction a été du reste partagée par le Premier ministre quand il a expliqué que l’artisanat africain prend de la hauteur. La 13e édition tient toutes ses promesses, a-t-il ajouté. Afin d’aider ce secteur à occuper toute la place qui lui revient, des appels ont été lancés par certains comme la marraine du SIAO et présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Alizèta Ouédraogo, et le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré. Pour la première, il est important que les partenaires financiers se penchent encore plus sur le financement de l’artisanat pour lui permettre de mieux se porter. Quant au second, Simon Compaoré, il a émis le voeu que chaque structure administrative puisse créer en son sein une section d’art. En guise de réponse, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, après sa visite des lieux a confié que son gouvernement verra dans quelle mesure, des objets produits par les artisans pourront bien être utilisés dans l’administration, non seulement dans le but d’encourager les artisans mais aussi pour vendre l’image du pays. Ils y ont été suivis par le ministre Arthur Kafando. Ce dernier a saisi l’occasion pour rendre un hommage au pays invité d’honneur, le Japon. Ce pays a, en effet, énormément contribué dans cette édition. Son ambassadeur au Burkina Faso, Tsotomu Sugiura, a d’ailleurs salué l’excellence des relations qui existent entre les deux pays et souhaité que cela se poursuive. Il convient de préciser que la journée du 27 octobre a été consacrée au Japon qui dispose d’un pavillon entier, celui du « Soleil Levant » entièrement financé par ce pays. Le commissaire général du salon, Abdoulaye Zongo, a fait le point en termes de contenu du SIAO 2012. Ce sont donc 33 pays issus de trois continents, dont 10 pays de l’Afrique de l’Ouest, 7 de l’Afrique centrale, 4 de l’Afrique du Nord, 2 de l’Afrique australe, 1 de l’Afrique de l’Est, les Îles Comores et Madagascar. L’Europe y est présente avec trois pays que sont la France, l’Allemagne et l’Italie. Il a poursuivi en affirmant que 5 pavillons, d’une capacité de 12 300m2 ont été mis à la disposition des exposants des 560 stands. Ateliers, conférences et échanges B to B, rencontres des experts, la journée de la Côte d’Ivoire, les animaux artistiques et la proclamation des résultats dont le prestigieux prix du président du Faso constitueront le contenu des dix jours de salon.
SIAO 2012 Les petits plats dans les grands plats Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a rencontré le comité d’organisation de la 13e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) le 25 octobre 2012. « Je suis venu l’encourager pour que nous fassions en sorte que cette édition soit une des belles éditions du SIAO », a-t-il dit. C’était à la veille de la cérémonie d’ouverture. « Je constate que tout va bien dans l’ensemble pour le moment. Comme vous le savez, en matière d’organisation, tant que le jour j n’est pas arrivé, on ne peut pas être tranquille ». C’est l’impression donnée par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao suite à son entretien avec le comité d’organisation, de la 13e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). C’était le 25 octobre 2012, à la veille de la cérémonie d’ouverture. Selon le Premier ministre, tout est fin prêt, les petits plats ont été mis dans les grands plats, mais en matière d’organisation, il faut toujours attendre le dernier moment. Je suis venu encourager le comité d’organisation pour que nous fassions en sorte que cette édition soit une des belles éditions du SIAO », a-t-il dit avant de relever un problème de l’électrogène. Il a insisté pour que le commissaire général travaille avec les agents de la SONABEL afin qu’ils fassent en sorte que le problème d’électricité ne se pose pas parce que ça peut compromettre le bon déroulement du Salon. Après avoir visité des stands et découvert les pavillons du Soleil levant, il a souhaité à l’endroit des artisans surtout burkinabè qu’ils puissent nouer des contacts avec les artisans venus d’ailleurs afin de tirer meilleur profit pour encore améliorer leur production, leur création dans les années à venir. Mon souhait est de voir un Burkinabè remporté le grand prix, celui du président du Faso », a t-il conclu.
