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Lutte contre le sous emploi et chômage des jeunes et des femmes : le programme de haute intensité de main d’œuvre en marche a Ziniare
Publié le lundi 9 decembre 2013   |  AIB


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© Autre presse par DR
Lutte contre le sous emploi et chômage des jeunes et des femmes : le programme de haute intensité de main d’œuvre en marche a Ziniare


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Ziniaré- Dans le cadre de la lutte contre le chômage et la pauvreté, le gouvernement a entrepris de créer des emplois pour les jeunes et les femmes. C’est sous la tutelle du Ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports, en collaboration avec les communes et avec l’appui financier de la Banque Mondiale que le projet Haute Intensité des Main-d’œuvre a été initiée. D’une manière générale, cette initiative vise à améliorer les conditions de vie des habitants des communes mais les bénéficiaires s’inquiètent pour la fin du programme.

C’est au vue de la situation sociale, que le gouvernement burkinabé a pris l’initiative de créer des emplois au profit des femmes et des jeunes déscolarisés à travers le Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF). Cette initiative a permis à la commune de Ziniaré de recruter mille quatre cent trente sept (1437) dont mille deux cent (1 200) femmes et deux cent trente sept (237) jeunes. Munis de brouettes, de pioches, de coupe-coupe, de dabas, de pelles, de gants, de bottes, de cache-nez, de râteaux, ces jeunes et femmes sont chargés du curage des caniveaux, des fossés et des ouvrages, du balayage des rues, de l’entretien des bosquets, des cimetières, du nettoyage des services public, etc. Débuté le 1er octobre 2013, les recrus exécuteront ces travaux jusqu’au 31 décembre 2013. Au regard de l’effectif, on constate que le nombre de femmes est plus élevé et cela s’explique entre autres par le faite que beaucoup de jeunes se sont adonnés aux cultures maraîchères. Il ya également le fait que les femmes subissent plus le phénomène de la pauvreté et elles recherchent quotidiennement de quoi subvenir à leurs besoins. Bien qu’ils soient confrontés à des difficultés comme l’insuffisance de cache-nez, de bottes pour le curage des caniveaux, ces jeunes et femmes apprécient l’initiative du gouvernement pour la création de ces emplois. Leur souhait est que le travail ne se limite pas aux trois mois, car ils sont disposés à continuer toute l’année. Pour beaucoup de femmes, le revenu leur a permis de résoudre un temps soit peu leurs problèmes. A l’image de Mme Zemdé Sandrine, certaines femmes ont pu s’acheter un vélo. Pour Mme Nombré Aminata du groupe n°7 :« Il ya des femmes qui n’avaient pas à manger, mais grâce à ce travail, chacune de nous mange à sa faim. Nous avons pu acheter du maïs pour nos familles, des tôles pour arranger nos maisons, régler les frais de scolarité de nos enfants, acheter de quoi nous habiller ». Conscient que ce travail contribue à l’entretien des communes et au bien être de la population, tous lancent un appel au gouvernement pour la continuité de ce travail. Ces jeunes et ces femmes reconnaissent qu’après ces trois mois de contrat s’il n’ya pas de continuité, ils se retrouveront une fois de plus sans travail et avec les mêmes préoccupations. Cela porte donc à croire que cette initiative a fait plus d’un heureux et son interruption fera plus de malheureux. Pour le bon déroulement des travaux, ils sont répartis par groupes. Les membres du groupe 13 composé de vingt (20) femmes sont chargés du curage des caniveaux, de ceux du groupe 05 composé de douze (12) hommes et trois (03) femmes, de ceux des groupes 07, 11 et 15, chargé du nettoyage de la Direction régionale des Infrastructures et du Désenclavement (DRID), du nettoyage des cimetières et des environs du gouvernorat de Ziniaré.

Honorine Sidnoma KIEMDE (stagiaire)

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