11-decembre 2013 à Dori : cours de civisme dans le Séno #aOuaga

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11-decembre 2013 à Dori : cours de civisme dans le Séno

Publié le lundi 9 decembre 2013 | Sidwaya

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Conférences publiques sur le civisme dans le Séno : le directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, ouvre le bal des communications

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Activités gouvernementales 2013

Il s’est tenu, le jeudi 5 décembre 2013 à Dori, une conférence publique sur le civisme et la cohésion sociale aux profits des élèves, des étudiants, des forces de sécurité et des leaders d’opinion de la province du Séno. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la promotion du thème du 53e anniversaire de l’accession à l’indépendance du Burkina Faso : « Civisme et cohésion sociale : fondamentaux d’un développement durable ».

Le gouvernement burkinabè a initié une série d’activités, dont des conférences publiques sur les thématiques du thème du 53e anniversaire de l’accession à l’indépendance de notre pays, célébré cette année à Dori, chef-lieu de la province du Séno et capitale de la région du Sahel. Ainsi, les participants (élèves, étudiants, forces de l’ordre...) à la conférence publique du jeudi 5 décembre 2013, notamment des ressortissants de la province du Séno, ont eu droit à deux communications toutes relatives au civisme et la cohésion sociale. La première communication a été livrée par le directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida. Selon lui, le civisme constitue, de nos jours au Burkina Faso, une question brûlante, car il a été mis à mal. Ce vocable, a-t-il précisé, renvoie aux notions de respect par le citoyen de tout ce qui est législation et de savoir-vivre en société. M. Zida a relevé que le citoyen a des droits, mais il se doit aussi de respecter les droits de son prochain, de respecter les droits et les valeurs de la République, pour faciliter le vivre-ensemble dans une collectivité. Il a, en outre, indiqué que le respect du civisme implique également la connaissance des droits et les devoirs envers soi et envers les autres. Soulignant par la suite que la cohésion sociale est une unité entre les membres d’une société donnée, M. Zida s’est appesanti sur le concept de « développement durable ». A l’entendre, cette notion répond aux besoins des générations actuelles sans pour autant compromettre ceux des générations futures. « On ne peut pas construire un pays en le saccageant, en le brûlant, on doit plutôt construire un pays en étant en ensemble », a souligné le conférencier .
Comme entre autres pistes de solution, le directeur général des Editions Sidwaya a suggéré de mettre l’accent sur l’éducation civique dans les écoles, afin de prévenir les dérives de l’incivisme grandissantes en ville et en campagne, et de développer les activités culturelles et sportives.

L’exemple ghanéen à suivre

Selon M. Zida, l’expérience du Ghana est un modèle, car les élèves apprennent déjà le respect de la Constitution depuis l’école primaire, contrairement au Burkina Faso où les élèves commencent à l’apprendre dans les classes de première ou de terminale. Comme conseils pour endiguer l’incivisme au Burkina Faso, M. Zida pense également qu’il faut que les parents donnent le bon exemple et mettent l’accent sur l’éducation de leurs enfants.
Le vicaire général, représentant le parrain de la conférence publique, l’évêque de Dori, a pour sa part signifié que le fait que l’on accepte de parler de civisme et de cohésion sociale montre que l’on reconnaît des insuffisances. Aussi a-t-il affirmé qu’« aucune nation ne peut se développer dans le désordre ». Pour cela, il estime que quelle que soit la situation, il faut privilégier le dialogue et le pardon. Parlant des conditions pour le développement durable du Burkina Faso, le maire de la ville de Dori, Hama Arba Diallo, a souligné qu’il faut que les autorités politiques, la société civile, la population à la base, en synergie d’action, posent des actes, dans le sens de la préservation de la cohésion nationale.
Dans le même ordre d’idées, le second conférencier, Dramane Konaté, a estimé que l’incivisme est un « phénomène dangereux », qui met à mal la cohésion sociale, la démocratie et l’Etat de droit. Selon lui, le civisme est une formation individuelle et le respect du citoyen dans les collectivités est un comportement. Pour lui, la mise en place d’un pacte social et l’élaboration d’une charte pourraient résoudre la question de l’incivisme au Burkina Faso. Les participants tout en appréciant la qualité des deux exposés, ont apporté des contributions pour combattre le phénomène de l’incivisme qui menace dangereusement la cohésion sociale.

Saibou BARRY
elsaheb5@gmail.com

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