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Club Tigré du Yatenga : les Yadcés ouvrent les bras aux Gourmatché, Bissa et Samo pour la cohésion sociale au Burkina Faso
Publié le dimanche 8 decembre 2013   |  RTB




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Le Club Tigré du Yatenga a procédé à l’ouverture de la 2e édition de ses journées culturelles des Yadcés le 07 décembre 2013 à la Maison du Peuple de Ouagadougou. Placées sous le thème « Contribution de la culture Yadéga à la paix sociale au Burkina Faso », ces journées visent à promouvoir, non seulement la culture Yadéga, mais aussi la cohésion sociale entre toutes les ethnies du Burkina Faso.

Contribution de la culture Yadéga à la paix sociale au Burkina Faso, c’est sous ce thème que se tiennent les journées culturelles des Yadcés organisées par le club Tigré du Yatenga.

Ces journées, prévues les 07 et 08 décembre 2013 à Ouagadougou, visent à promouvoir la culture Yadéga et à l’émergence radieuse d’une culture pour la paix.

Pour Gnonnè Nongtara / Zoromé, présidente du Club Tigré du Yatenga, « nous avons initié ces journées avec nos parents à plaisanterie pour apporter la paix ».

Le parrain de la Cérémonie, Panguéba Mohamed SOGLY s’est réjoui de la tenue de ces journées culturelles et a apprécié à juste titre le thème retenu pour cette 2e édition.

« Je me réjouis de me retrouver ici, parce que je vois une très forte mobilisation. Ensuite, le thème pour lequel nous sommes venus, est un thème d’actualité : culture et paix », a-t-il déclaré.

Pour lui, ce thème traduit à lui seul, la maturité et le sérieux du Club, car à travers ce thème, il met l’accent sur les mots culture et paix. Il a poursuivi en précisant : « Toutes les cultures entretiennent des valeurs de paix pour la survie des sociétés qui les génèrent et celles de l’humanité. De ce point de vue, promouvoir et sauvegarder la parenté à plaisanterie concourt énormément à la paix sociale au Burkina Faso ».


Le Club Tigré par la voix de sa présidente, Gnonnè Nongtara / Zoromé, entend tirer la sonnette d’alarme en invitant les autres communautés ethniques à leur emboîter le pas en vue de renforcer la cohésion sociale au Pays des Hommes intègres.

« Vous savez qu’il ne peut jamais y avoir de problèmes entre nos parents à plaisanterie et nous. Donc nous avons fait cela pour inviter les autres ethnies à nous emboîter le pas afin de raffermir la cohésion sociale entre ethnies au Burkina Faso », a-t-elle conclu.

A préciser que les Yadcés, pour renforcer ce lien inébranlable avec leurs parents à plaisanterie, ont offert un chiot au Chancelier des Ordres, Mamadou Djerma, en guise de présent.


Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH

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