5e édition du FILEP : des recommandations sur la libre circulation et la liberté de la presse en Afrique #aOuaga

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5e édition du FILEP : des recommandations sur la libre circulation et la liberté de la presse en Afrique

Publié le samedi 7 decembre 2013 | L’Hebdomadaire

© aOuaga.com par Séni Dabo
FILEP : c`est fini pour la 5e édition
Vendredi 29 novembre 2013. Ouagadougou. La 5e édition du Festival international de la liberté d`expression et de presse (FILEP) a refermé ses portes qui avaient été ouvertes la veille sur le thème "Médias et panafricanisme : 50 ans après !". Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement

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Les lampions du 5e festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) se sont éteints, le vendredi 29 novembre dernier à Ouagadougou. Venus de 35 pays d’Afrique, les hommes et femmes de médias ont mené la réflexion sur la contribution et le rôle des médias dans la construction de l’Unité africaine, mais aussi sur bien d’autres questions d’actualité. Ce fut également l’occasion de décerner le prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation.

Tenue sous le thème « médias et panafricanisme : 50 ans après », la 5e édition du Festival international de la liberté d’expression de la presse a réuni des journalistes de 35 pays africains au Burkina. Un thème d’actualité qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du jubilé d’or de l’OUA-UA.

Les participants étaient donc invités à la réflexion sur les contributions ou le rôle des médias dans la construction de l’unité africaine, tant recherchée et tant prônée, mais aussi sur quelles stratégies, les associations de médias doivent adopter pour assurer la liberté de la presse, la liberté d’information, la garantie de la responsabilité des médias…

D’autres questions d’actualité en Afrique telles que l’insécurité, le trafics, l’intégrisme et sa montée vertigineuse en Afrique de l’Ouest, la sécurité et la protection des acteurs des médias et des activistes des droits humains…

Des réflexions qui ont abouti à des recommandations, dont on retiendra celle à l’endroit des Etats africains sur la création de conditions de la libre circulation des peuples, la sécurité à assurer aux journalistes. Les Etats doivent être les garants de la liberté d’expression et la presse. Il a été recommandé aux hommes et femmes de média, de faire preuve de rigueur professionnelle dans leur travail, de refuser d’être le porte-parole des hommes politiques de quelque bord que ce soit. Le 5e FILEP recommande aussi la création de son secrétariat permanent.

Un « sommet » des journalistes de l’Union africaine

Le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement Alain Edouard Traoré qui présidait la clôture des travaux du colloque s’est réjoui de la présence des hommes et femmes de médias de 35 pays d’Afrique au Burkina pour réfléchir sur le panafricanisme. D’où la qualification de ces assises de « sommet » de journalistes de l’Union africaine.

Selon lui, le thème du panafricanisme doit être un creuset pour poser la question fondamentale de la paix, de la démocratie, du développement et de la liberté de la presse sur l’ensemble du continent. Le ministre a saisi l’occasion pour annoncer que des mesures visant à faciliter davantage la liberté de presse et l’accès à l’information au Burkina sont en train d’être prises.

A cela va s’ajouter la création d’un fonds d’appui à la presse privée et d’autres mesures. Et c’est tout satisfaits que les participants au 5e FILEP ont traduit leur reconnaissance au Centre national de presse Norbert Zongo pour cette initiative qui permet aux hommes et femmes de médias du continent de se retrouver pour partager leurs expériences mais aussi réfléchir sur comment œuvrer pour assurer la liberté d’expression et de presse.

La prochaine édition du FILEP se tiendra dans 2 ans, mais l’édition 2013 a donné lieu à la remise du prix Norbert Zongo du journaliste d’investigation.

Le prix a été attribué à la journalisme nigériane, Esther Ogunseye Oluwatoyosi du journal “The punch”, pour son œuvre : « La pollution industrielle dans la ville de Lagos ». Elle engrange également le prix de l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO).

Frédéric Ilboudo du Journal L’Opinion pour son œuvre intitulée « Trafic de filles burkinabè vers le Liban, le drame juteux » a reçu un prix d’encouragement. En photographie ce sont respectivment Hyppolite Sama de Faso.net et Rémi Zoéringré des éditions Sidwaya qui se sont adjugés les 1er et 2e prix.

Roger W. NANA

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