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Production et transformation du lait au burkina faso : les unions nationales portées sur les fonds baptismaux
Publié le samedi 7 decembre 2013   |  AIB




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Les acteurs de la production et de la transformation du lait au Burkina Faso se sont réunis les 3 et 4 décembre 2013 à Bobo-Dioulasso. A cette occasion, ils ont mis en place les organes dirigeants des Unions nationales des producteurs (UNPL) et des transformateurs (UNTL) de lait, respectivement dirigées par Nour Al-Ayatt Ouédraogo et Korotoumou Gariko.

Après avoir exercé plusieurs années de façon disparate dans des regroupements plus ou moins étendus, les acteurs de la production et de la transformation du lait au Burkina Faso, ont décidé de se structurer davantage pour mieux réussir.

A cet effet, ils se sont retrouvés les 3 et 4 décembre 2013 à Bobo-Dioulasso pour formaliser leur volonté. En 48 heures de travaux, ils ont amendé les textes, élaboré un plan d’action et mis en place de leurs unions, composées chacune de 8 membres et de trois autres du comité de surveillance.

Dans son allocution, le tout nouveau président de l’Union nationale des producteurs de lait du Burkina (UNPL), Nour Al-Ayatt Ouédraogo, a remercié ses confrères pour avoir porté en lui leur confiance. Déjà, M. Ouédraogo les a appelés à l’union pour œuvrer ensemble à faire du lait Burkinabè un label de qualité et donner un renommé au lait local. Quant à la présidente de l’Union nationale des transformateurs de lait du Burkina (UNTL), Korotoumou Gariko, elle a lancé un cri de cœur.

Pour elle, il est temps que les acteurs se pardonnent pour les incompréhensions antérieures et regardent dans la même direction pour faire de la filière lait, un secteur contributif à l’économie nationale et d’amélioration des conditions de vie des Burkinabè.

Le directeur régional des ressources animales des Hauts-Bassins, Siaka Ouattara a pour sa part, salué la mobilisation, l’engagement et la détermination des acteurs. Cette mise en place des Unions nationales, a-t-il souligné, donne plus de crédibilité et de structuration avec la mise en place prochaine de l’interprofession lait, avant la fin de l’année en cours à Koudougou. Déjà, les deux structures portées sur les fonds baptismaux à Bobo-Dioulasso disposent d’une ambition à travers un plan d’action commun.

En effet, a expliqué Nour Al-Ayatt Ouédraogo, les deux Unions ont convenu de travailler ensemble sur trois missions principales. Il s’agit d’abord de la structuration de la base dans toutes les communes, provinces et régions du pays pour impliquer tous les producteurs et transformateurs de lait dans l’animation et la bonne marche de leurs structures.

Ensuite, il est question de trouver des débouchés pour ces deux entités et permettre à l’interprofession lait qui va bientôt naitre, de s’appuyer sur ces deux structures et toucher le maximum d’acteurs. La troisième mission est d’œuvrer pour le rayonnement de la production laitière burkinabè. A cet effet, le lait burkinabè n’étant pas suffisant pour la consommation nationale, a soutenu M. Ouédraogo, le pays décaisse beaucoup de devises pour en importer. Le souhait des acteurs est donc de minimiser ce coût, en développant la production et la transformation internes, afin de générer des devises pour l’Etat et les acteurs de la chaine.

Jean-Marie TOE

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