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Le Quotidien N° 936 du 6/12/2013

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Mise aux arrêts de Seydou Traoré / Le réseau No Vox demande une liberté provisoire : une marche le jeudi prochain en cas de refus
Publié le vendredi 6 decembre 2013   |  Le Quotidien




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Le réseau No Vox Burkina a animé une conférence de presse, le jeudi 6 décembre 2013, à la Bourse du travail. Cette rencontre avait pour but de faire le point sur l’incarcération de l’un des leurs, ainsi que sur les actions qu’ils comptent mener dans les prochains jours pour parvenir à sa libération.

« Le dossier est pour le moment en instruction. Il y a un avocat qui est en charge de ce dossier qui suit son cours », ce sont là les mots inaugurant la conférence de presse organisé, le jeudi 5 décembre dernier, par le réseau No Vox Burkina. L’occasion a été saisie par le coordonateur national dudit réseau, Séni Sana, pour faire le point de la situation. Il a rappelé les arrestations de Seydou Traoré, membre du réseau, et de 7 autres habitants de Zékounga, dont le chef et un notable qui ont été relâchés plus tard. « C’est lors d’une assemblée générale le 23 novembre dernier qu’ils ont été arrêtés. On croyait que c’était pour une simple audition. Mais, on a appris qu’ils ont été directement transférés à la MACO (Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, ndlr) », a-t-il relaté. C’est ainsi, a poursuivi le coordonateur national du réseau No Vox, qu’ils ont appris auprès de la gendarmerie qu’ils ont été arrêtés pour le problème de Zékounga. En effet, les charges retenues contre Seydou Traoré sont l’incitation à la violence et la destruction de biens publics, à travers le déracinement des bornes de lotissement. Une vision qui n’est pas partagée par Séni Sana. « Ce que Seydou Traoré a fait s’inscrit dans le cadre des activités de son association. Il a organisé une conférence de presse à Zékounga où il est intervenu en faveur de ce village. On l’accuse d’être à l’origine de l’incitation des populations à déraciner les bornes. Or, nous avons tous, lui en tête, demandé aux populations de ne pas le faire parce que c’est de l’incivisme », a-t-il justifié avant d’ajouter qu’il n’a rien fait pour mériter la MACO.

Une marche en cas de refus de la liberté provisoire

En attendant le procès qui devrait avoir lieu dans les prochains jours, une demande de liberté provisoire pour Seydou Traoré a été déposée par son avocat, à en croire l’animateur principal de la conférence de presse. Même s’il se dit confiant quant à une issue favorable de la demande, Séni Sana et son secrétaire général, Innocent Bagoro, n’ont pas manqué d’appeler les autorités à intervenir pour que la liberté provisoire lui soit accordée.
Auquel cas, une marche sera organisée le jeudi 12 décembre prochain pour manifester leur mécontentement suite à l’arrestation de leur camarade. Une marche pour laquelle des réunions préparatoires seront organisées afin d’en assurer une bonne organisation. A cet effet, a confié Séni Sana, il y aura un cordon sécuritaire et des équipes de contrôle pour éviter aussi bien des débordements que des infiltrations. « Nous demandons aux autorités d’intervenir afin que la liberté provisoire puisse lui être accordée et que nous puissions toujours retenir les populations, pour garantir la quiétude et la paix sociale », a expliqué le coordonateur du réseau No Vox. Sinon, a-t-il lâché, les membres du réseau font de leur mieux pour inciter les populations au calme et à la retenue .

Par Philippe Bouélé BATIONO

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