Assemblée nationale : Le Réseau des parlementaires sur les financements extérieurs est né #aOuaga

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Assemblée nationale : Le Réseau des parlementaires sur les financements extérieurs est né

Publié le mercredi 4 decembre 2013 | Assemblée Nationale

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Le premier ministre Luc Tiao face à l`assemblée Nationale
jeudi 4 avril 2013. Ouaga.

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Assemblée nationale: adoption d’une nouvelle loi de finance

- 29/11/2013

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Activités de l’Assemblée nationale en 2013

En vertu des dispositions de l’article 168, alinéa 2, du règlement de l’Assemblée nationale, des parlementaires, notamment ceux de la Commission des finances et du budget (COMFIB), se sont retrouvés pour mettre en place un réseau : le réseau des parlementaires sur les financements extérieur (REPAFIE). L’Assemblée générale constitutive de ce nouveau réseau s’est tenue le vendredi 29 novembre 2013 dans la salle de réunion de la COMFIB en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, des partenaires techniques et financiers, membres associés du réseau, conduit par le chef file de la Troïka en la personne de la représentante résidente de la Banque africaine de développement (BAD), Ginette K. Nzau-Muteta.

Le nombre de réseaux des parlementaires de l’Assemblée nationale s’élargit donc avec la mise en place, vendredi 29 novembre 2013, de ce nouveau réseau. La coordination de la nouvelle structure, composée de 7 membres, est dirigée par la député Zalissa Koumaré/Ouillio. Le poste de secrétaire chargé de l’organisation est confiée au député Dieudonné sawadogo, celui chargé des études et de la planification au député Kassoum traoré, celui chargé de la trésorerie échoit à la député Korotimi Ouédraogo/Séré, la communication et les relations publiques revient au député Kanfido Onadja, le député Eddie Komboïgo lui est chargé du plaidoyer et du lobbying. Les deux postes de commissaires aux comptes respectivement sur les épaules des députés Jérémie Alexandre Sankara et Hamadé Kagoné.

Trois commissions techniques ont été créées. Ce sont la commission chargée de la coopération multilatérale conduite par le député Bonoudaba Dabiré, la commission chargée de la coopération bilatérale dirigée par le député Rasmané Ouédraogo et la commission chargée de la coopération décentralisée par le député Bouba Yaguibou. Les députés Bédouma Alain Yoda et Zambendé Théodore Sawadogo ont été coptés comme membres d’honneurs. Le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara, lui, a été désigné président d’honneur du réseau. Les 28 membres de la Commission des finances et du budget sont d’office membres mais le réseau est ouvert à tous les parlementaires de la Ve législature.

La coordonnatrice a souligné que le REPAFIE vise essentiellement à s’assurer que les financements extérieurs sont en harmonie avec les priorités de développement définies par le Burkina. Elle a souhaité que le ministère de l’Economie et des finances de même que les partenaires techniques et financiers les accompagnent. « En tant qu’observateurs, vous pouvez suivre toutes les actions que nous mènerons. Vous êtes un œil extérieur pouvant être notre conseil… », a-t-elle indiqué. Pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés, le réseau a prévu entre autres activités, l’organisation de tables rondes, de conférences des acteurs, d’ateliers de formation de ses membres, des missions d’information, des études et des médiations.

Le ministre Bembamba a salué la mise en place de ce réseau qui constitue un cadre de concertations sur les financements extérieurs au sein du Parlement. « Je souhaite qu’avec le concours de ce réseau, qui ne manquera de nous interpeller sur ces questions, nous puissions profiter de ce potentiel de réflexion et d’optimisation pour une gestion judicieuse des financements extérieurs… », a-t-il indiqué.

Pour le chef de file de la Troïka, Ginette K. Nzau-Muteta, la naissance de ce réseau est une véritable opportunité qui contribuera à renforcer le dialogue avec les acteurs dans le cadre d’un partenariat plus large incluant l’action des parlementaires, afin qu’ensemble ils puissent œuvrer pour que les engagements pris au niveau international pour améliorer l’efficacité de l’aide soit une réalité au Burkina Faso.

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