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Le Pays N° 5497 du 4/12/2013

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Burkina Faso-Banque Mondiale: 50 ans de partenariat, ça se fête
Publié le mercredi 4 decembre 2013   |  Le Pays


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© Autre presse par DR
Les cinquante ans d’adhésion du Burkina Faso à la Banque Mondiale


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Le Burkina Faso, depuis son accession à la souveraineté, entretient un partenariat avec la Banque mondiale. Et ce partenariat a 50 ans cette année. Pour célébrer ce jubilé d’or, des activités commémoratives ont été organisées du 2 au 6 décembre 2013 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture de ces activités, présidée par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a eu lieu le 2 décembre 2013 dans la salle des Banquets de Ouaga 2000.

Accompagner le Burkina Faso dans son processus de réformes, contribuer à la croissance économique, renforcer les capacités nationales dans le but de réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations sont, entre autres, ce à quoi s’attelle la Banque mondiale depuis l’adhésion du Burkina Faso le 2 mai 1963 à ce groupe en tant que 98e membre. La Banque mondiale intervient en grande partie dans les secteurs porteurs de croissance comme les infrastructures et le transport, l’agriculture et l’élevage, l’appui au secteur privé, le développement local, le commerce. Elle intervient aussi dans les secteurs sociaux tels que l’éducation et la santé. A ce jour, le portefeuille de la coopération du Burkina Faso avec la Banque mondiale contient 25 projets financés à hauteur de 895 millions de dollars US.

« Est-ce que sans la Banque mondiale le Burkina serait ce qu’il est aujourd’hui ? En cinquante ans, c’est environ 95 projets pour près de 2 000 milliards de F CFA injectés dans l’économie du Burkina », a tenu à souligner le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. C’est dire donc l’importance que revêt le partenariat avec une telle institution dans la sphère économique du Burkina Faso.

« L’engagement de la Banque mondiale se chiffre à plus de 4 milliards de F CFA »
En témoigne les dires du Premier ministre : « C’est un partenariat fort et nous avons beaucoup à attendre de la Banque mondiale parce que nos besoins sont immenses. Par exemple, pour mettre en œuvre la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable, il nous faut plus de 7 000 milliards. Même si nous avons réussi à mobiliser une bonne partie de la somme pour les projets de développement, il est évident que nous avons besoin d’un partenariat avec la Banque mondiale pour que nous puissions aller de l’avant. » Le partenariat Burkina Faso-Banque mondiale n’est donc pas prêt de s’arrêter en si bon chemin. Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy Tembon, « cinquante ans c’est une courte période dans l’histoire d’un pays, mais cinquante ans, c’est une longue période dans le cadre d’un partenariat ». Elle a rappelé que « de 1963 à 2013, l’engagement de la Banque mondiale au Burkina Faso se chiffre à plusieurs milliards de F CFA ». Le meilleur reste à venir. En effet, Mercy Tembon estime que ce cinquantenaire est une occasion pour réfléchir aux défis et aux perspectives du partenariat.

De son côté, elle accentue désormais ce partenariat sur « la promotion d’une croissance inclusive, l’accélération du développement du capital humain, la création d’un environnement propice au développement du secteur privé et l’amélioration de la gouvernance et de la redevabilité. » La Banque mondiale prévoit aussi de combler le gap en infrastructure.

En rappel, la Banque mondiale est constituée de cinq institutions. Il y a la Banque internationale pour la reconstruction et le développement créée en 1945, la Société financière internationale créée en 1956, l’Association internationale de développement créée en 1960, le Centre international de règlements des différends relatifs aux investissements créé en 1966 et l’Agence multilatérale de garantie des investissements créée en 1988.

Le cinquantenaire en chiffres

- Secteur des télécommunications : la télé-densité est passée de 0,4 téléphone pour 100 personnes en 1990 à 59 téléphones pour 100 personnes en 2012. Avec la fibre optique, l’accès aux services Internet et aux technologies de l’information et de la communication s’accroît.

- Secteur de la santé : avancées significatives ; le taux de prévalence du VIH/Sida passe de 8% à moins de 2% actuellement.

- Secteur des infrastructures : renforcement du réseau routier à travers la réhabilitation de 7 000 km de routes en terre et une centaine de kilomètres de routes bitumées.

- Secteur de l’agriculture et du développement rural : l’accent est mis sur l’irrigation, l’amélioration de la productivité agricole et la sécurité alimentaire, la promotion des petites et moyennes entreprises, la diversification de la production céréalière et du coton.
Source : Discours de la représentante résidente de la Banque mondiale

Françoise DEMBELE

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