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La justice et l’éducation, secteurs les plus corrompus au Burkina
Publié le mercredi 24 octobre 2012   |  APA


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© Autre presse par DR
Le secrétaire exécutif du REN-LAC, Blaise Sondo


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Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Réseau national anti-corruption (REN-LAC) a livré, mercredi, le contenu de son rapport sur l’état de la corruption au Burkina Faso en 2011, duquel il ressort que la Justice et les Enseignements secondaire et supérieur sont les plus corrompus.

Les services de la douane et de la police nationale (en tête dans le classement de 2010) sont ainsi supplantés par la Justice et les Enseignements secondaire et supérieur.

Le secrétaire exécutif du REN-LAC, Blaise Sondo, à l’occasion de la publication du rapport, a souhaité que tous les services qui sont cités dans le rapport puissent accepter de s’impliquer dans la lutte contre la corruption.

Selon lui, le REN-LAC a révisé la façon de classer les services. ‘’Avant, a-t-il souligné, il suffisait tout simplement de demander aux enquêtés de nous décrire les services qu’ils perçoivent comme étant les plus vulnérables à la corruption. Cette année nous avons affiné la méthode en demandant d’abord si l’intéressé à utiliser au moins une fois le service ou a eu un contact avec un agent du service’’.

De façon générale, a fait savoir M. Sondo, le nombre d’enquêtés qui pensent que la corruption régresse ou se stabilise s’est accru. ‘’Nous avons cru que c’est un effet de période consécutif à la crise de l’année dernière où il y a eu des mesures d’apaisement’’, a-t-il indiqué avant de faire remarquer qu’au-delà de cet effet de période, on observe depuis 2007 que la grande proportion des enquêtés du REN-LAC sont unanimes que le fléau recule.

Les malversations, à entendre le Secrétaire exécutif du REN-LAC, n’ont connu aucune suite en termes de punition de leurs auteurs ni au plan pénal ni au plans administratif et disciplinaire, en dépit de l’existence de mécanismes juridiques de sanction.

‘’Ces cas qui sont loin d’être exceptionnels au Burkina Faso, ont été décrits dans les rapports des institutions de veuille et de contrôle, dénoncés par les médias et les organisations de la société civile’’, a fait savoir le secrétaire exécutif du REN-LAC.

La rencontre a également été l’occasion pour le REN-LAC d’adopter son nouveau plan stratégique 2013-2016 après celui de 2008-2012. Ce plan a eu un taux global d’exécution de 82% et 92% de taux d’exécution financière, selon les membres de la structure.




ALK/cat/APA

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