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Sidwaya N° 7556 du 4/12/2013

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Semaine nationale de la citoyenneté : les acteurs du nord invités à revendiquer dans la légalité
Publié le mercredi 4 decembre 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Semaine nationale de la citoyenneté : les acteurs du nord invités à revendiquer dans la légalité


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Dans le cadre de la célébration de la dixième édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC), la direction régionale des droits humains et de la promotion civique du Nord a organisé une série d’activités, du 23 au 29 novembre 2013 à Ouahigouya.

Pour la dixième fois consécutive, le Burkina Faso a célébré la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) du 23 au 29 novembre 2013. La présente édition est placée sur le thème : « Droits humains, citoyenneté et revendications sociales : quelle convergence pour une société de paix ? ». La direction régionale en charge des droits humains du Nord n’en est pas restée en marge. Elle a initié une série d’activités dont le top de départ a été marqué par un cross populaire le samedi 23 novembre à Ouahigouya. Une activité sportive qui a amené les participants à arpenter quelques artères de la ville pour témoigner leur adhésion à la commémoration de la SENAC. S’en est suivie une tournée de sensibilisation à travers des théâtres-forums au profit des élèves afin de leur inculquer les notions de droits humains, de civisme et de paix. Le clou des activités a été la tenue du panel qui a regroupé des participants venus d’horizons divers et issus de corps différents. A cette occasion, le gouverneur de la région du Nord, Boukari Khalil Bara, a salué la célébration de la SENAC qui, pour lui, contribue à cultiver chez les populations une citoyenneté éclairée et responsable. « En dix ans, son organisation (ndlr : la SENAC) a contribué incontestablement à l’éveil des consciences des citoyens », s’est-il convaincu. A l’entendre, le thème de la présente édition vient à point nommé car, « il nous interpelle sur comment concilier l’exercice de notre citoyenneté avec les exigences de la paix et de la tolérance ». De plus en plus, a regretté le gouverneur, on assiste, lors des revendications sociales, à des violences de nature à compromettre la stabilité sociopolitique du Burkina. « Les conséquences de ces violences sont, entres autres, les dégâts matériels, la destruction des biens publics et privés, la perturbation des programmes d’enseignement scolaire, la paralysie des activités productives et la perte de l’autorité de l’Etat », a-t-il étayé. C’est pour éviter à l’avenir ces dysfonctionnements et inculquer à la population du Nord les notions de manifestations légales, de civisme, de tolérance, de paix, etc., que la structure régionale en charge des droits humains a ciblé deux sous-thèmes et des vétérans du droit pour animer le panel. Le premier thème, « Exercice du droit de grève et respect des droits humains », a été décortiqué par le Directeur régional (DR) des droits humains du Nord, Bénéwendé Camille Tapsoba. Dans son exposé, il a fait remarquer que la liberté de manifester est un droit constitutionnel. Seulement, a-t-il précisé, il faut revendiquer dans la légalité et le respect des règlements en vigueur, gage de stabilité et de paix. « On ne peut pas concevoir le développement en dehors de la paix. J’invite la population à respecter la législation qui encadre la liberté de manifester », a-t-il lancé. A la suite du DR, c’est le magistrat Réné Bagoro qui a assuré la seconde communication portant sur « La liberté de manifester : quelle compréhension pour une revendication citoyenne ? ». Dans le développement de ses idées, il a surtout expliqué aux participants les conditions dans lesquelles les manifestations peuvent être légitimes. Tout en prodiguant des conseils, il a dit ceci : « la liberté de manifester étant un droit, on ne peut pas l’exercer en ignorant les droits des autres ». C’est pourquoi, comme pour rappeler à l’ordre « les casseurs » lors des grèves, il a insisté sur l’obligation de préserver le bien commun pour les générations présentes et futures.

Mady KABRE

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