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Association le Burkina nouveau : Hommage et reconnaissance à Blaise Compaoré sur les bords de la Lagune Ebrié
Publié le mardi 3 decembre 2013   |  Actu Burkina




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Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, a désormais une section du bureau exécutif de l’association, Le Burkina nouveau. L’installation officielle de cette coordination, présidée par André Nayikiga « Nazemsé », qui est la première du genre dans ce pays, a eu pour cadre le terrain Inch Allah du quartier Koumassi, le samedi 30 novembre 2013. Elle s’est déroulée dans une très grande ferveur, en présence du président national de l’association, le colonel Yacouba Ouédraogo, ministre des Sports et des loisirs, du parrain Philippe Légré, ancien ministre ivoirien des Sports, du maire de Koumassi, Raymond Ndohi Yapi, et de plusieurs personnalités et notabilités Atchan (les Ebriés) de Bingerville et Burkinabè d’Abidjan.


Le 30 novembre 2013 restera une date mémorable dans l’histoire de la jeune association Le Burkina nouveau. En effet, c’est ce jour-là qu’a été installé officiellement le bureau d’Abidjan de cette association dont la cérémonie s’est tenue sur l’un des plus célèbres terrains des quartiers d’Abidjan à savoir Inch Allah à Koumassi. A cette occasion, que du beau monde représentant, bien évidemment, des ressortissants burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, qui ont reçu un très fort soutien de leurs frères Ivoiriens dont la chefferie traditionnelle Atchan (NDLR : les Ebriés). D’ailleurs, avant de débuter la cérémonie, celle-ci, à travers le chef, Jean-Bosco Kobi, a interpellé les ancêtres Atchan pour qu’ils apportent leurs bénédictions à la manifestation et à l’association. Des chefs religieux tels que l’Imam Cissé Djiguiba, Daouda Konaté, Imam de la grande mosquée de Koumassi, le Frère Paul Konkobo ont invité les uns et les autres à s’accrocher à la porte de Dieu et au train de la paix. Ils ont remercié les chefs d’Etat Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire et Blaise Compaoré du Burkina à toujours œuvrer pour la paix et la concorde nationale entre les deux pays. La mobilisation était telle que certains riverains ont cru voir se dérouler un giga meeting d’un grand parti politique ivoirien. Ils n’ont pas manqué de nous confier que seuls des hommes politiques tels que les présidents Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo ont réussi un tel rassemblement. Et une jeune dame de la diaspora burkinabè d’avouer que : « quand on parle de paix, il n’y a rien de tel pour que les gens se mobilisent parce que, sans elle, on ne peut rien faire et nos activités ne peuvent pas marcher ». C’est alors que soulignera le président de l’association le Burkina nouveau, le colonel Yacouba Ouédraogo : « La paix n’est pas un mot mais un comportement », rappelant ainsi la citation de feu le président ivoirien, Félix Houphouët Boigny.

Ne jamais se lasser de promouvoir la culture de la paix

Mais auparavant, le maire de Koumassi, Raymond Ndohi Yapi, s’est dit très honoré du le choix de sa commune, où la cohabitation religieuse et celle entre les différentes communautés est bien vivante pour l’installation du bureau d’Abidjan du Burkina nouveau. Il a saisi la tribune qui lui a été offerte pour rendre un vibrant hommage au président du Faso, Blaise Compaoré, pour son œuvre inlassable pour la paix, non seulement dans son pays, mais surtout dans la sous-région. C’est dans ce sens qu’en lui rendant le même hommage, le parrain, Philippe Légré, ancien ministre ivoirien des Sports, a rappelé les actions de paix du président Blaise Compaoré en faveur de la Côte d’Ivoire. Aussi, dira-t-il, si la Côte d’Ivoire a pu sortir de dix ans de crise pour emprunter le chemin de la paix et du développement, c’est en grande partie grâce à Blaise Compaoré. Et Philippa Légré de relever que c’est un devoir pour lui d’accompagner le Burkina nouveau en Côte d’Ivoire. Le colonel Yacouba Ouédraogo s’est souvenu de l’époque quand il était élève à l’Ecole militaire préparatoire et technique de Bingerville (EMPT) d’où il entendait à la radio et suivait à la télévision feu Nanan Houphouët Boigny parler à tout instant de paix sans jamais se fatiguer ni abandonner. En évoquant l’importance de la paix, le président du Burkina nouveau est revenu sur la mutinerie des militaires en 2011 au Burkina, qui a occasionné des dégâts énormes. Ilot de paix dans une sous-région déchirée par des conflits, le Burkina de Blaise Compaoré, médiateur émérite qui a permis à des pays d’éviter de sombrer, dira le colonel Yak, se voit secouer en ce moment par des coups de feu, des cris, des pleurs. C’est cela qui a guidé ses amis et lui à créer l’association le Burkina nouveau et de résumer leurs ambitions par le fait que seule l’action peut donner la paix. Il a prodigué de sages conseils au bureau installé, présidé par André Nayikiga et invité les membres à ne jamais se lasser de promouvoir la culture de la paix, la tolérance, la justice entre ressortissants burkinabè et entre ceux-ci et leurs frères ivoiriens et les autres communautés vivant en Côte d’Ivoire.

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