La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a tenu du 27 au 30 novembre 2013, à Ouagadougou, son 6e congrès ordinaire. A l’occasion, le bureau confédéral a été renouvelé avec à sa tête, Bassolma Bazié comme secrétaire général.
Le 6e congrès ordinaire de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a clos ses travaux, le samedi 30 novembre 2013, à Ouagadougou. Au cours du congrès, la CGT-B a procédé au renouvellement du bureau. Désormais, il est dirigé par Bassolma Bazié, nouveau secrétaire général. Il succède à Tolé Sagnon à la tête du bureau confédéral depuis 1988, soit 25 ans de luttes syndicales. La nouvelle équipe est composée de 17 membres, dont 10 nouveaux et 7 anciens. Il s’agit de : Bassolma Bazié, Norbert Ouangré, Vincent Nacoulma, Nathalie Y. Gandéma, Nobila Ouédraogo, Zakaria Nadia, Salifou Derra, Moussa Diallo, Ibrahim Traoré, Ouédraogo Nicolas, Alain Sanga, Ursule Bayikoro, Sophie Nikièma, Daba Farma, Carole Benon, Rasmané Kientga et Nongma Ouédraogo. Pour le nouveau secrétaire général, Bassolma Bazié, c’est un sentiment de satisfaction qui l’anime en ce sens que le congrès dit historique a tenu ses promesses. « Nous avons pu exécuter tout ce que nous avions prévu à l’avance dans le programme », s’est-il réjoui. En plus du renouvellement de l’instance dirigeante de la confédération, a indiqué M. Bazié, nous avons pu maintenir la ligne de la confédération en tant que syndicat révolutionnaire de lutte de classes. A l’entendre, les perspectives pour la nouvelle équipe prennent en compte la situation nationale et les fronts sur lesquels la confédération s’est déjà prononcée. « Nous allons tout simplement continuer dans cette lancée. Et si toutefois, il y’a d’autres fronts qui venaient à se présenter, nous les prendrons en compte. Je veux parler de la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, de la lutte contre l’impunité au Burkina Faso, la fraude, de l’élargissement des questions des libertés démocratiques, la prise en compte des plateformes et des préoccupations qui sont introduites par l’ensemble des populations, à savoir la question du Sénat, la non-modification de l’article 37 », a-t-il précisé. Selon le secrétaire général, le congrès a connu la participation de 340 délégués, dont 73 femmes représentant les fédérations professionnelles et les structures régionales. Au niveau des structures professionnelles, le congrès a enregistré la participation des fédérations et syndicat nationaux des travailleurs, ainsi que des organisations étrangères du Niger, du Bénin, du Togo, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal de la France et de l’Allemagne. Pour le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Vincent Zakané, la tenue régulière des congrès depuis la création de la confédération est la preuve de son dynamisme et de sa vitalité. A cet effet, il a remercié la CGT-B pour son attachement au dialogue social avec le gouvernement sur les préoccupations du monde du travail, ainsi que la contribution multiforme qu’elle apporte à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, à la construction et au renforcement des espaces de libertés dans le « pays des Hommes intègres ». « Aujourd’hui, la CGT-B est une grande centrale syndicale qui occupe une place incontournable et joue pleinement sa partition dans la dynamique de construction sociale du pays », a dit le ministre. Par ailleurs, il a salué Tolé Sagnon pour son immense contribution et son exemplaire don de soi pour le rayonnement et l’assainissement de la confédération. A l’issue du congrès, Tolé Sagnon a été élevé au rang de président d’honneur et de premier secrétaire, cheval d’honneur de la CGT-B.
