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Sidwaya N° 7553 du 29/11/2013

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Conseil national de l’UPC: Dans une perspective d’alternance
Publié le lundi 2 decembre 2013   |  Sidwaya


Activités
© Autre presse par DR
Activités des partis politiques: Les coordonnateurs des quinze groupes thématiques de l’UPC ont été officiellement installés le 25 mai 2013 par Zéphirin Diabré


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L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a organisé, le vendredi 29 novembre 2013 à Ouagadougou, son premier conseil national sur le thème : « Consolidation de l’UPC dans la perspective de l’alternance ».

Trois ans après sa création, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu son premier conseil national. Cette rencontre a permis aux 350 délégués venus des 45 provinces et aux cadres du parti, d’examiner l’état d’exécution des décisions de son dernier congrès, le rapport d’activités du bureau politique national et de définir l’orientation du parti en matière de stratégie électorale. A l’ouverture des travaux le 30 novembre 2013, à Ouagadougou, le président de l’UPC, Zéphirin Diabré, a expliqué que le thème, « Consolidation de l’UPC dans la perspective de l’alternance » est pertinent parce que la question de l’alternance démocratique est devenue le cœur même du débat politique au Burkina Faso. L’un des principes fondateurs de la démocratie libérale, selon le président du « parti du lion », est l’alternance, c’est-à-dire la possibilité pour différents camps politiques et idéologiques de se succéder pacifiquement au pouvoir. « Aujourd’hui, l’aspiration profonde de nos compatriotes, c’est de faire l’expérience d’un changement démocratique du régime, comme le connaissent les autres peuples de la sous-région et du monde. C’est de voir un pouvoir succéder à un autre, le voir mettre en œuvre sa politique, le juger sur ses résultats, le garder s’il est bon, et le congédier s’il est mauvais », a affirmé M. Diabré. Il a dit sa « fierté » et féliciter les militants de son parti dont « l’engagement » a permis d’obtenir, au sortir des joutes électorales de 2012, 19 députés, 1635 conseillers et une vingtaine de maires.

Faire tomber le mythe de l’invincibilité

Mais, l’UPC « n’a aucune raison de se contenter de ce résultat qui nous situe loin de la majorité. Son ambition au départ n’a jamais été de se contenter d’une seconde place. Il est de faire de l’UPC, la première force politique de notre pays », a indiqué Zéphrin Diabré. Et de poursuivre : « nous devons nous comporter comme si nous n’avions obtenu aucun résultat. Notre parti est embryonnaire… Notre occupation sur le terrain n’est pas satisfaisante. Nous devons nous remettre à l’ouvrage, faire comme si nous partions de zéro... ». Pour ce faire, l’UPC, selon son président, va renouveler toutes ses structures à travers le pays, dans l’optique d’une occupation intégrale du territoire national. Ceci, avec un comité de base par village, une sous-section par commune, une section par province et une fédération par région. Consacré chef de file de l’opposition à la suite des élections couplées de 2012, Zéphirin Diabré s’est réjoui de bâtir un « contre-pouvoir solide et crédible dont les actions rencontrent l’assentiment des Burkinabè ». La bataille contre la mise en place du Sénat, selon lui, a permis à l’opposition de « faire tomber le mythe de l’invincibilité du pouvoir que certains pensaient totalement inébranlable ». Cependant, estime le chef de file de l’opposition, des indices persistants rappellent, chaque jour, que le pouvoir en place n’a pas renoncer à la création d’une deuxième Chambre et de faire sauter le verrou de la limitation de mandat présidentiel. Selon lui, l’élection de 2015 est la mère de toutes les batailles qui offrira une occasion unique pour l’alternance. Et pour l’UPC, être prêt, « c’est avoir l’ambition de conquérir et le mental de vainqueur ». Zéphirin Diabré n’a pas vu d’un bon œil la révision annoncée du statut de l’opposition politique au Burkina Faso. « Il n’appartient pas à une majorité d’organiser l’opposition. Il est du devoir de l’opposition de s’organiser elle-même. La force d’une opposition ne se mesure pas à la pertinence d’une loi qui l’organise. Elle se mesure par sa capacité à s’organiser elle-même sur des bases claires et rassembler l’opinion nationale autour d’elle ». Du reste sur la question, le conseil national de l’UPC a recommandé à son bureau politique national de prendre toutes les dispositions nécessaires de sorte à préserver les intérêts du parti si la loi venait être adoptée.

Kossaomanè Anselme KAMBIRE

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