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5e FILEP : le rôle et la contribution des médias dans la construction de l’unité africaine en débat
Publié le vendredi 29 novembre 2013   |  RTB


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© aOuaga.com par Séni Dabo
FILEP : le panafricanisme au menu de la 5e édition
Jeudi 28 novembre 2013. Ouagadougou. La 5e édition du Festival international de la liberté d`expression et de la presse (FILEP) se tient jusqu`au 30 novembre sous le thème "Médias et panafricanisme : 50 ans après"


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Commencée le mercredi 27 novembre à Ouagadougou, la 5e édition du Festival de la Liberté d’Expression et de Presse (FILEP) a ouvert officiellement ses portes ce jeudi 28 dans la capitale burkinabè.

C’est le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire OUATTARA qui a présidé la cérémonie, placée cette année sous le thème « médias et panafricanisme : 50 ans après ». Il s’inscrit dans le cadre du jubilé d’or de l’Union africaine qui s’est appesanti sur le panafricanisme et la renaissance africaine.

« Médias et panafricanisme : 50 ans après », c’est sous ce thème que le centre de presse Norbert ZONGO, célèbre la 5e édition du Festival de la Liberté d’Expression et de Presse (FILEP). Cette édition regroupe 37 pays participants.

Pour le président du comité d’organisation, Cherif SY, il s’agit d’une invite à la réflexion sur la contribution et le rôle de la presse pour une Afrique unie, tant recherchée et tant prônée. « Le FILEP voudrait surtout s’interroger sur le rôle des médias en rapport avec la passion panafricaniste de nos devanciers, de nos peuples dans l’unité et la solidarité » a dit Cherif SY.

Le président du comité d’organisation a déploré l’état actuel du continent qui pourtant était bien parti pour se développer. « comment comprendre que l’Afrique qui possède 7% des réserves de diamant, 10% des réserves de pétrole brut du monde, 28% de manganèse, 32% de l’or, 38% de l’uranium (…) et 15% de la population mondiale soit celle qui tient la sébile du mendiant frémissant et larmoyant ?

Pour lui, il faut libérer l’Afrique. Elle ne connaitra pas d’émancipation, d’indépendance politique et économique si elle ne s’unit pas dans les faits. Il finira par ajouter que « le panafricanisme ne sera une réalité que lorsque les Africains auront le courage de rêver l’Afrique, de penser l’Afrique, de se connaître de partager leurs peines et leurs joies. »

En outre, le FILEP se veut un cadre pour rendre hommage à tous les journalistes emprisonnés ou morts dans l’exercice de leur fonction. Il encourage aussi l’excellence dans le domaine du journalisme d’investigation à travers la remise du prix du journalisme d’investigation Norbert ZONGO.

Le thème a été bien apprécié par le président de l’Assemblée nationale Soungalo Apollinaire OUATTARA. Il a lui aussi rendu un vibrant hommage aux médias qui paraissent comme la voix qui sonne et résonne et donne la voix aux sans voix africains.

Y. Alain Didier COMPAORE

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