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L’Observateur Paalga N° 8509 du 28/11/2013

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Dissolution de conseils municipaux: "Une solution légale"
Publié le vendredi 29 novembre 2013   |  L’Observateur Paalga




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Le point de presse du gouvernement du jeudi 28 novembre 2013 a porté sur la Semaine nationale de la citoyenneté. Mais, actualité oblige, la dissolution des six conseils municipaux prononcée par le Conseil des ministres du mercredi 27 novembre dernier était au cœur des échanges.

On s'attendait à voir le ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation (MATD), Toussaint Abel Coulibaly, face aux journalistes puisque c'est son département qui a fait à la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement le rapport sur le blocage dans le fonctionnement des communes. Et c'est sur cette base que l'exécutif a décidé de la dissolution des conseils municipaux de Yamba (Gourma), de Soubakaniédougou (Comoé), de l'arrondissement 4 (Kadiogo), de Bagré (Boulgou), de Pensa (Sanmatenga) et de Dandé (Houet). Le ministre dudit département aurait pu donner de plus amples détails. Il n'empêche, le porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, était comme d'habitude au rendez-vous pour répondre aux questions d'actualité.

Pour lui, le Conseil des ministres n'avait pas d'autre choix que de dissoudre les conseils municipaux des cinq communes et de l'arrondissement 4 de Ouagadougou. Et d'ajouter qu'il s'agit d'une "solution légale". "Nous avons apprécié le contenu des rapports faits sur ces conseils municipaux qui n'arrivaient pas à réunir le quorum pour statuer. Les populations s'attendent à ce que leurs élus travaillent pour le développement de leur localité. Alors quand les choses ne bougent pas, le gouvernement doit assumer ses responsabilités".
Il fallait donc, à l'en croire, mettre fin aux différentes crises en procédant à l'organisation de nouvelles élections. Les conseillers doivent se préparer à une campagne électorale pour solliciter de nouveau le suffrage des électeurs. Alain Edouard Traoré a invité au calme et à la retenue afin de préserver la paix et la cohésion sociale.

C'est, du reste, cet objectif que vise le ministère de la Promotion des droits humains et de la Promotion civile à travers la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) 2013).
Le chef de ce département ministériel, Prudence Julie Nigna/Somda, a fait le point des différentes activités entrant dans le cadre de la SENAC. Elle estime que les résultats sont satisfaisants, car le changement de comportement est un travail de longue haleine. Certes, il y a certaines résistances constatées pendant les manifestations violentes, mais elle pense que la prise de conscience est réelle. "Ce n'est pas en cassant ni en brûlant qu'on résout les problèmes du Burkina. Bien au contraire, on fait reculer le pays et personne n'y gagne", a-t-elle martelé.

D'où son message pour une responsabilité individuelle et collective dans la lutte contre l'incivisme et la promotion de valeurs citoyennes.

Adama Ouédraogo Damiss

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