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Sidwaya N° 7551 du 27/11/2013

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Programme national de gestion des terroirs : Plus de 46 milliards pour la phase 3
Publié le jeudi 28 novembre 2013   |  Sidwaya




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Le lancement technique du Programme national de gestion des terroirs (PNGT2- phase 3) a eu lieu du 11 au 14 novembre 2013 à Koudougou au cours d’un atelier. Il s’est aussi agi, d’évoquer les questions opérationnelles dudit programme avec les acteurs et les partenaires techniques et financiers.

Les potentiels acteurs ou bénéficiaires du PNGT2, phase 3 et les partenaires techniques et financiers se sont concertés sur l’opérationnalisation de la troisième phase du deuxième Programme national de gestion des terroirs (PNGT2-3) du lundi 11 au jeudi 14 novembre 2013. Selon le coordonnateur national du PNGT2-3, Souleymane Nassa, ces trois jours de travail comprennent trois sessions de formation et d’information dont deux plénières et une organisée en groupe thématique. La première session consistera à donner des informations sur le PNGT2 et de permettre aux participants d’avoir une notion sur ledit programme. La deuxième donnera l’occasion d’échanger de manière approfondie sur les thèmes abordés lors de la plénière, et la dernière permettra à tous, d’harmoniser et de s’approprier les résultats et les conclusions des travaux des groupes thématiques. Pour le représentant de la Banque mondiale, Emmanuel Nikièma, il faut un soutien financier et technique des communautés pour booster le développement national. Quant à la patronne de la cérémonie, la gouverneure de la région du Centre-Ouest, Désirée Marie Chantal Boni, le présent programme fait suite à la deuxième phase exécutée de 2007 à 2013 et qui a couvert 302 communes rurales. C’est un programme qui a permis de réaliser de nombreux investissements dont plus de 27 milliards de F CFA gérés par les communes elles-mêmes. Selon le gouverneur, l’originalité de cette démarche à résider sans conteste dans la responsabilisation des acteurs à la base pour la définition d’une vision de développement, la planification, l’exécution et le suivi des activités. Ainsi, cette responsabilisation soutenue par le renforcement des capacités et la concertation permanente entre les différents intervenants à l’échelle communale, provinciale, régionale et nationale a contribué efficacement à renforcer le processus de décentralisation au Burkina Faso. Elle a déclaré qu’au regard de ces résultats positifs, le gouvernement a mis en place une troisième phase qui implique la concertation des partenaires financiers et techniques. Des concertations qui ont abouti à la mobilisation de 46,6milliards de F CFA, soit 35 milliards de la Banque mondiale sous forme de don, 3,7milliards sous forme de don du Fonds pour l’environnement mondial, 4 milliards comme contribution du gouvernement et 4 milliards comme contribution des bénéficiaires. Aussi, cette troisième phase couvre les 13 collectivités régionales du pays et a pour objectif principal de renforcer les capacités des communautés rurales et des structures décentralisées pour la mise en œuvre des plans locaux de développement. Il permettra de favoriser la gestion durable des terres et des ressources naturelles et les investissements rentables au niveau des communes. Par ailleurs, cela se fera à travers le renforcement des capacités des acteurs des collectivités, l’appui aux communes rurales pour l’actualisation de leur plan de développement, le financement des plans locaux de développement, la contribution à l’opérationnalisation de la politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural et la gestion durable des terres et des forêts. Aussi, en organisant cet atelier technique de lancement, l’objectif recherché est d’informer les acteurs sur le contenu du projet ainsi que ses procédures d’exécution, de présenter l’ensemble des outils nécessaires à l’opérationnalisation du projet d’une part et d’autres part, de recueillir les suggestions pouvant aider à une meilleure opérationnalisation dudit programme. A l’adresse de la Banque mondiale et le fonds pour l’environnement mondial qui ont accepté accompagner cette phase de PNGT2-3, le gouverneur de la région du Centre-Ouest a au nom du gouvernement du Burkina Faso, traduit les remerciements pour cet accompagnement.

François KABORE

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