Sécurité routière à Dori : Un forum pour sécuriser une ville en plein essor #aOuaga

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Sécurité routière à Dori : Un forum pour sécuriser une ville en plein essor

Publié le jeudi 28 novembre 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Fête nationale du 11-Décembre : le visage de Dori à quatre mois de l`événement
La ville de Dori, située à 265 km de Ouagadougou dans la région du Sahel, s`active pour accueillir la commémoration de la fête nationale de l`indépendance le 11 décembre 2013

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Lutte Contre L`Insécurité

L’Association Nodde Nooto (A2N), en collaboration avec la commune de Dori, a organisé le 21 novembre 2013 à Dori, un forum sur la sécurité routière dans cette ville. La rencontre parrainée par le Directeur général de l’Office national de la sécurité routière, Ahoué Koudougou, visait à réfléchir à des mesures à minimiser les risques d’accident dans le chef-lieu de la région du Sahel.

Le forum sur la sécurité routière dans la commune de Dori s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui aux collectivités territoriales (PACT), dont la sous-composante consacrée au « Renforcement de la surveillance communautaire sur les performances des collectivités territoriales » dans la région du Sahel est confiée à l’Association Nodde Nooto (A2N), une ONG de droit burkinabè. L’objectif global est de renforcer les capacités de la commune à faire face à la problématique de l’insécurité routière dans la capitale du Sahel. Il s’agissait notamment de faire connaître l’ampleur du phénomène, d’en identifier les causes et de formuler des recommandations appropriées pour l’amélioration de la sécurité routière dans la commune. Aussi, ce forum visait l’engagement des acteurs pour la promotion de la sécurité routière.

Selon le Directeur exécutif de l’ONG A2N, Oumarou Cissé, le choix de la sécurité routière comme objet de cette rencontre d’échange émane de la commune de Dori, conformément à l’esprit de la sous-composante du programme qui veut des rencontres de concertation et de dialogue avec les acteurs locaux de développement sur des préoccupations jugées pertinentes.

Et pour les responsables de la commune de Dori, ce choix se justifie par le fait que Dori connaît actuellement une forte expansion démographique et spatiale et une accélération de son urbanisation. La ville enregistre une importante mobilité et un développement considérable du trafic motorisé ainsi que de son réseau de voirie.
« Nous avons bénéficié de 25 kilomètres de routes bitumées et 7 kilomètres de routes en terre battue ; il y a également l’élevage périurbain. Toutes choses qui, combinées, font que si nous n’y prenons garde, il y aura beaucoup d’accidents », a affirmé le premier adjoint au maire de Dori, Alou Amadou. A cela, il a ajouté l’affluence que Dori connaîtra dans les jours à venir avec la célébration du 11-Décembre. Un choix jugé pertinent par le Directeur exécutif de A2N, d’où l’importance de réunir les acteurs à travers leurs organisations de base. « Nous accompagnons la commune de Dori à organiser ce forum qui, pour nous, est une preuve d’implication des communautés dans la prise de décisions », a-t-il indiqué, en ajoutant qu’un plan d’actions serait adopté pour permettre à la collectivité d’intervenir et de poser des actes pour solutionner les accidents qui sont devenus courants dans la ville.
Le parrain du forum, Ahoué Koudougou, Directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), a salué cette initiative qui vient en renfort à leur lutte de tous les jours. « Le niveau actuel de l’insécurité routière nécessite un combat de longue haleine et l’ONASER ne saurait aller à ce combat sans des alliés de taille », a-t-il déclaré avant de dire toute sa joie de parrainer cette rencontre. Il a rappelé qu’au Burkina Faso, au moins une personne meurt chaque jour dans un accident de la circulation et une dizaine de blessés graves. L’ONASER et d’autres acteurs de la sécurité routière alors mènent des opérations sensibilisation de masse à travers des formations, l’information et des contrôles-sanctions. « Nous devons vaincre l’insécurité routière et nous pouvons y parvenir si tous les Burkinabè acceptent de se rallier à la lutte, de respecter les règles de circulation routière et d’adopter une conduite courtoise », a conclu Ahoué Koudougou.

Vincent KIENDREBEOGO

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