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Sidwaya N° 7551 du 27/11/2013

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Conseil supérieur de la communication : La nouvelle conseillère Odile Kaboré/Tiendrébéogo a prêté serment
Publié le mercredi 27 novembre 2013   |  Sidwaya


La
© Sidwaya par DR
La nouvelle conseillère Odile Kaboré/Tiendrébéogo


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Nommée en septembre dernier en qualité de membre du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Odile Kaboré/Tiendrébéogo a prêté serment, le 26 novembre 2013 à Ouagadougou.

L’inspectrice du Trésor, Odile Kaboré/ Tiendrébéogo, nommée membre du Conseil supérieur de la communication (CSC) a prêté serment le 26 novembre 2013. Devant le premier président de la Cour d’appel de Ouagadougou, Jean Emile Somda, elle a « juré solennellement de bien et fidèlement remplir (sa) fonction de membre du Conseil supérieur de la Communication en toute indépendance et impartialité, de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations ». Cette prestation est conforme à l’article 12 de la loi N° 28-2005/AN portant création, composition, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de la Communication, qui stipule que tout membre doit, avant d’entrer en fonction, prêter serment, au cours d’une cérémonie solennelle devant la Cour d’appel de Ouagadougou. Le 18 septembre 2013, le Conseil des ministres a nommé Odile Kaboré/Tiendrébéogo comme membre du collège des conseillers du CSC, au titre de la Présidence du Faso. Elle remplace à ce poste, Franceline Naré/Oubda, élue députée. « Je mets mon contrat sous le respect strict des termes du serment que je viens de prêter », a dit la nouvelle conseillère, à l’issue de la cérémonie. Pour elle, cette prestation suscite un sentiment de joie et d’honneur. Elle a remercié la présidente du CSC, Béatrice Damiba, et les autorités qui ont placé leur confiance en elle. « A travers les termes de la prestation de ce matin, je mesure l’ampleur de la tâche qui m’incombe. En tout cas, le serment est lourd, et cela veut dire que le rôle de conseiller est primordial au sein du CSC », a-t-elle souligné. Elle a aussi reconnu qu’une bonne communication est au centre de tout, et que si celle-ci est basée sur la réglementation, elle conduit à l’entente, socle fondamental de la paix sociale. « Et sans paix, il n’y a pas de développement économique et social », a conclu Mme Kaboré.

Les raisons
d’une nomination

La Cour a formulé à son endroit, ses vœux de succès, aux fins de contribuer à l’enracinement de l’Etat de droit et de la démocratie au Burkina Faso. Le procureur général près la Cour d’appel, Wenceslas Ilboudo, a requis qu’il plaise au premier président de la Cour de recevoir le serment de Mme Kaboré, de la renvoyer à l’exercice de ses fonctions et donner acte de son serment. Le premier président de la Cour d’appel de Ouagadougou, Jean Emile Somda, tout en remerciant le CSC pour la lourde tâche abattue au quotidien, a accédé à cette réquisition. De l’avis du procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou, le choix porté sur Odile Kaboré/Tiendrébéogo a été fait en considération de son « aptitude intellectuelle, sa compétence, son expérience et sa probité ». Le Conseil supérieur de la Communication est une institution indépendante chargée de la régulation de la communication au public. Il est le garant du respect de la législation en matière de presse et de publicité. Il fixe les règles relatives aux conditions de production, programmation, diffusion des émissions et articles liés aux campagnes électorales par les médias nationaux. Cela, en conformité avec les dispositions du Code électoral. Le champ de compétence du CSC couvre également, la délivrance des autorisations d’exploitation des stations ou des sociétés de radiodiffusion sonore et télévisuelle, le respect des cahiers des missions et des charges des radiodiffusions sonores et télévisuelles publiques et privées. Il en va de même du respect par les médias, de la législation et de la réglementation en matière de protection et de promotion de la culture nationale, du respect des principes fondamentaux régissant la publicité, à travers les médias, et la protection de la personne humaine contre les violences résultant de l’activité du secteur de la communication. Le Conseil a, en outre, une mission de médiation qui lui permet de contribuer au règlement non judiciaire des litiges entre, d’une part, les médias et, d’autre part, entre les médias et le public. L’autorité du Conseil supérieur de la Communication s’exerce également, sur tous les médias internationaux ou étrangers diffusés sur le territoire national, quelles que soient les modalités de leur mise à la disposition du public. Le CSC est une instance non juridictionnelle. La prestation de serment a connu la présence de la présidente du CSC, Béatrice Damiba, du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, du collège des conseillers du CSC, de représentants de la Commission de l’informatique et des libertés, du Conseil d’Etat, des membres de la Cour d’appel de Ouagadougou, des amis et membres de la famille de la nouvelle conseillère, etc.



Souleymane
SAWADOGO

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