UACO 2013 : « L’information crédible n’est pas forcément vraie et l’information vraie n’est pas forcément crédible », Abdelmounaim DILAMI #aOuaga

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UACO 2013 : « L’information crédible n’est pas forcément vraie et l’information vraie n’est pas forcément crédible », Abdelmounaim DILAMI

Publié le samedi 23 novembre 2013 | RTB

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UACO 2013 : « L’information crédible n’est pas forcément vraie et l’information vraie n’est pas forcément crédible », Abdelmounaim DILAMI

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Dans l’après-midi de ce 22 novembre 2013, une communication sur le thème « Opinion politique du journaliste et traitement de l’information en période de crise » a été servie comme plat de résistance aux participants de la 9e édition des Universités africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO).

Deux communicateurs ont assuré son développement. Il s’agit de Abdelmounaim DILAMI, Président Directeur Général du groupe de presse Ecomédias et Jean MIOT, grand maitre de la confrérie de Gutenberg.

Abdelmounaim DILAMI a axé sa communication sur le sous thème : « Professionnalisme et opinion politique du journaliste : quelle garantie d’objectivité et d’impartialité » .

Pour lui, en période de crise, le journaliste est sujette à quatre (4) reproches fondamentaux face au traitement de l’information : la connivence avec le monde politique qui a pour conséquence l’influence du traitement de l’information, la course au scoop, la transmission du message tel qu’il se présente et le dévoiement de l’information politique avec pour conséquence la décrédibilisation de la presse.

Face à cet état de fait, il a invité les journalistes et les professionnels de medias à faire le distinguo entre l’information et la communication. Car pour lui, l’information a une valeur éducative tandis que la communication une valeur commerciale.

Il a aussi soutenu que l’information recueillie doit être vérifiée au moins deux fois avant d’être mise à la disposition du public. « L’information crédible n’est pas forcément vraie et l’information vraie n’est pas forcément crédible ».

Jean MIOT, quant à lui, a focalisé son exposé sur le sous thème : « La presse, outil de la démocratie : la confiance du lecteur impose l’éthique du journaliste » .

De son exposé, il ressort que le journalisme est un métier qui exige une extrême rigueur, car il n’y a pas de journalisme citoyen, un journalisme teinté de l’opinion du journaliste. Pour cela, il invite les journalistes à prévaloir les règles d’éthique et de déontologie dans le traitement des informations. Pour mieux établir la confiance entre les médias et le public, Jean MIOT a suggéré aux organes de presse de jouer sur la transparence du public en mettant en place une charte déontologique, un outil rappelant les dix (10) commandements du journalisme.

Ce panel met fin au colloque des Universités africaines de la Communication de Ouagadougou.

Les UACO, elles, referment leurs portes demain, samedi 23 novembre 2013.

A noter que la modération du panel était assurée par Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA, directeur général des Editions Sidwaya.

P. Florence ZANGO
Bènonè Ib Der B. MEDAH

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