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Cybercriminalité au Burkina Faso : 7 délinquants mis aux arrêts
Publié le mardi 23 octobre 2012   |  Autre presse


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© Autre presse
Une bande de malfaiteur (Cybercriminels)


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Escroquerie, contrefaçon, faux en écriture et usage de faux portant sur des documents administratifs, financiers, judiciaires et personnels. Voila à quoi s’adonnait ce réseau de 8 délinquants dont 7 de nationalités étrangères qui ont été appréhendés. Tout est parti d’un coup de téléphone d’un tiers, le 06 octobre 2012 dans la matinée, avertissant que des individus habitant les secteurs 16 et 17 de la ville de Ouagadougou se livraient à des contrefaçons de documents à partir de leurs ordinateurs via Internet. Les investigations ont conduit les équipes de la brigade à se rendre dans les domiciles des présumés criminels et ces derniers ont été pris en flagrant délit sur leur outil informatique. A l’occasion, 09 ordinateurs portables, un écran et une unité centrale ont été saisis. Dix- sept spécimens de documents contrefaits (passeport, certificat d’hérédité, carte de crédit etc.). Pour se convaincre des activités que mènent ces individus, un technicien a été requis par le Commandant de la brigade. Les expertises du technicien ont alors révélé les infractions auxquelles se livraient ces individus. La plupart d’entre eux ont réfuté les faits qui leur étaient reprochés mais Onubuya Chiké Georges finira par avouer. Précisant s’être installé au Burkina Faso courant 2009 où il évolue dans la cybercriminalité, il explique alors leur mode opératoire. Ils interceptent les mails des usagers et leur envoient des mails avec de fausses propositions. Si le piège fonctionne, c’est seulement après les virements bancaires qu’ils rompent le contact laissant les victimes dans le désarroi.

Le Commandant de la brigade tout en demandant aux populations de rester vigilantes quant aux e -mails qu’ils reçoivent surtout de personnes inconnues, les a exhortées à une franche collaboration avec les forces de sécurité afin de mettre fin à cette cybercriminalité qui prend de l’ampleur. Le huitième délinquant de nationalité burkinabè cours toujours et une franche collaboration avec les populations permettra certainement de le mettre aux arrêts. En attendant, ses complices seront défères devant les autorités judicaires conformément à la procédure.

Aminata OUEDRAOGO (Stagiaire)

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