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Point de presse du gouvernement : « la critique est certes facile, mais l’art est très difficile » Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication
Publié le vendredi 22 novembre 2013   |  RTB


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© aOuaga.com par A.O
Pose de la première pierre du nouveau siège de la RTB
Lundi 5 août 2013. Ouagadougou. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a posé la première pierre du nouveau siège de la Radiotélévision du Burkina (RTB). Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement


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L’organisation des Universités africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO) a constitué le sujet central qu’a épluché le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré au cours du point de presse du gouvernement tenu ce jeudi 21 novembre 2013 au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale burkinabè.

« J’apprécie très bien les avis, les critiques et les suggestions parce que ça permet toujours de se saisir de ce que d’autres pensent pour améliorer un certain nombre de choses ; car la critique est très facile et l’art est très difficile », c’est par ces mots que le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré a tenu à expliquer aux hommes des médias suite aux avis divergents des journalistes sur le format des UACO.

Pour ce qui est du format des universités africaines et de la Communication il y a de cela une dizaine d’années, certains journalistes les trouvaient plus qu’événementielles que formatrices. A ce sujet, le ministre a indiqué que la non tenue des UACO en 2012 leur a tout simplement permis d’alterner entre événement UACO et atelier critique en vue de corriger les imperfections.

Il a aussi précisé qu’ « en dehors d’inscrire les UACO sur le budget du département de la Communication et de se battre pour pouvoir faire venir les invités, je n’ai pas d’autres actes à poser dans le cadre des UACO. Je ne suis ni de loin, ni de près un membre du comité d’organisation. C’est un événement des communicateurs ».

« Je ne suis pas le président de la Commission des thèmes, je ne fais pas de propositions. Nous avons un comité d’orientation, nous avons un comité d’organisation dont je ne suis pas membre. Je fais en sorte que l’événement puisse se tenir », a-t-il poursuivi.

Quant à l’inquiétude qui stipule que les UACO ne forment pas suffisamment, le ministre s’inscrit en faux et a déclaré la tenue d’un colloque dans les jours qui suivent. Il a d’ailleurs souligné son souci majeur qu’est de « faire venir le maximum d’érudits, de personnalités incontestables à ces UACO ».



Pour enrichir l’organisation des UACO, Alain Edouard Traoré dit avoir « intégré cette année une nouvelle rubrique dénommée "Découverte des médias du Burkina" pour que les invités étrangers puissent avoir l’opportunité d’aller dans les différents média pour discuter avec les journalistes ».

Pour finir, il a félicité l’engagement des organisateurs, qui depuis plus de trois mois, sont à pieds d’œuvre pour faire de ces UACO 2013 une réussite.

Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH

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