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Le Quotidien N° 923 du 21/11/2013

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Projet éducation et autonomisation aux droits humains : des cadres de la police nationale outillés sur le droit international humanitaire
Publié le vendredi 22 novembre 2013   |  Le Quotidien




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Dans le cadre du projet d’éducation et d’autonomisation aux droits humains des cadres de la police nationale, Amnesty international Burkina a organisé, du 12 au 13 novembre 2013, dans la ville de Sya, un atelier de formation des cadres de la police nationale sur les droits humains et le droit international humanitaire.
Renforcer les capacités des cadres de la police nationale sur les droits humains et le droit international humanitaire. Tel était l’objectif de la session de formation des cadres de la police nationale, tenue à Bobo-Dioulasso. Cet atelier de formation qui a regroupé une trentaine de cadres de la police nationale, organisé par Amnesty International-Burkina, entre dans le cadre du projet d’éducation et d’autonomisation pour la justice, financé par le gouvernement norvégien. A terme, ce projet permettra de lutter contre les multiples atteintes aux droits humains, y compris la prévention de la torture et les autres peines et traitements cruels, inhumains ou dégradants, en garantissant le respect et la protection des droits des personnes les plus vulnérables telles les personnes en détention provisoire ou en garde-à-vue, en arrestation ou en interrogation dans les commissariats ou services de police. Ainsi, la session de formation, à en croire le coordonnateur éducation aux droits humains, Amnesty international Burkina, Moussa Ouédraogo, va permettre aux cadres de la police nationale de s’approprier les différents concepts de droits humains et du droit international humanitaire et cela afin de leur permettre d’assurer les missions qui leur sont dévolues conformément à la loi. « Le projet vise à renforcer les capacités de la police en la dotant de connaissances plus accrues sur les droits humains et sur le droit international humanitaire, parce que la police nationale intervient dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations unies, donc il est tout à fait indiqué qu’Amnesty international puisse accompagner la police dans ce sens », a-t-il expliqué. Deux jours durant, les cadres de la police ont traité, entre autres, des questions relatives aux obligations de la police nationale dans le système de protection des droits humains au Burkina Faso, de l’intégration des principes des normes et des standards internationaux de protection des droits humains qui lient le Burkina par rapport à ses engagements, en matière de respect, de protection et de mise en œuvre des droits humains. Pour le commissaire principal Jacob Bicaba, secrétaire permanant chargé du pilotage de la formation continue et point focal du projet dans la ville de Sya, s’il est vrai que tout policier, au terme de sa formation initiale, reçoit une formation sur les droits humains, notamment les libertés publiques, mais « il est important qu’après la pratique de terrain qu’on puisse revisiter les principes qui régissent ces questions liées à la protection des personnes et se faire une idée plus nette afin de mieux percevoir les risques et pouvoir adapter son comportement dans l’exercice de sa fonction », a-t-il fait savoir. A ce propos, il s’est réjoui de la tenue de la session de formation initiée à leur endroit. Selon Moussa Ouédraogo, cet atelier de formation fait suite à celui qui a été organisé du 25 au 26 octobre 2013, à Ouagadougou, et entre dans le cadre d’un processus de formation de formateurs et de formateurs relais qui vont s’approprier les différents concepts de droits humains et seront chargés à leur tour de former d’autres membres de la police nationale. Au regard de l’importance du projet, Moussa Ouédraogo a émis le vœu de voir les participants s’approprier la thématique abordée afin de pouvoir restituer cette formation à d’autres membres de la police. Le projet d’éducation et d’autonomisation pour la justice, faut-il le rappeler, va couvrir une période de 4 années et vise à renforcer les capacités des cadres de la police nationale, afin de rendre Justice aux personnes dont les droits sont éprouvés et assister ceux dont les droits humains sont menacés au Burkina. A terme, environ 350 membres des forces et personnels (administratifs et judiciaires) de la police nationale vont bénéficier du projet.

Par G. Maurice BELEMNABA

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