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Le Quotidien N° 924 du 22/11/2013

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Point de presse du gouvernement : « la carte consulaire est recommandée mais pas obligatoire », Yipéné Djibrill Bassolé
Publié le vendredi 22 novembre 2013   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la coopération régionale Djibrill Bassolé


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Le traditionnel point de presse du gouvernement, qui se tient habituellement à la Radio-télévision du Burkina (RTB), s’est délocalisé, le jeudi 21 novembre 2013, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Etaient face aux hommes de médias, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Yipéné Djibrill Bassolé, et celui de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré.
Discuter des questions relatives aux médiations conduites par le Burkina en Afrique et à celles de l’identification des Burkinabè de l’étranger. Tels étaient les objectifs majeurs du point de presse du gouvernement tenu à Ouagadougou, le jeudi 21 novembre 2013. De l’implication du Burkina en tant que médiateur dans la crise malienne, de la présence des groupes armés sur son territoire national, du choix de modernisation de la carte consulaire et de ses frais d’établissement, ce sont autant de sujets qui ont animé les débats entre les journalistes et le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangère et de la Coopération régionale, Yipéné Djibrill Bassolé. Pour ce qui est du premier point, Yipéné Djibrill Bassolé a indiqué que le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, a pris les dispositions nécessaires pour assurer un bon climat aux pourparlers maliens de sorte à aboutir à l’établissement d’accords de paix et à en assurer la mise en œuvre. Le dernier accord issu de ces pourparlers, a-t-il rappelé, est celui du 18 juin 2013 qui a permis au Mali d’organiser des élections présidentielles. Egalement, a-t-il signifié, c’est cet accord surtout qui a déterminé l’agenda des futurs pourparlers de paix devant aboutir à l’établissement d’une paix globale et définitive dans ce pays. Naturellement, comme dans tous les accords, a reconnu Yipéné Djibrill Bassolé, il y a des difficultés de mise en œuvre et des incidents, parfois majeurs, qui sont de nature à compromettre la réalisation de la paix. Toutefois, a-t-il notifié, la médiation étant un processus, le président du Faso a toujours été comme un recours qui permette aux partis en difficultés d’harmoniser leurs points de vue et de garder le cap de la mise en œuvre de l’accord. L’accord du 18 juin, selon lui, indiquait que 2 mois après la mise en place du nouveau gouvernement, les pourparlers de paix devaient s’engager entre les parties. « Le Burkina Faso, dans le cadre de ses engagements, se tient à la disposition des Maliens pour faciliter ces pourparlers qui vont certainement nous occuper dans les semaines et les mois à venir », a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de l’identification des Burkinabè de l’étranger, notamment de la mise à disposition de la nouvelle carte consulaire, le ministre d’Etat a indiqué que la mesure répond à un besoin de fiabilité et de sécurité. En plus de garantir la sécurité de ses utilisateurs, elle permettra au pays de posséder des données statistiques fiables sur l’ensemble des Burkinabè vivant à l’étranger. En Côte d’ivoire, par exemple, a-t-il indiqué, cette nouvelle carte est établie pour 5 ans et coûte 6 900 F CFA. « D’aucuns trouveront que cela est onéreux, mais c’est ce que nous pouvons faire en attendant éventuellement de trouver des moyens de subventions pour permettre à ceux qui ne peuvent s’en procurer de pour voir le faire », a laissé entendre le ministre Bassolé. Par ailleurs, a-t-il précisé, les élections de 2015 ne sont pas la principale motivation de la modernisation du système d’identification des Burkinabè de l’étranger. « Avec ou sans élection, l’administration du ministère des Affaires étrangères serait allée à ce système de modernisation de délivrance des cartes consulaires », a-t-il conclu. A la suite du ministre Yipéné Djibrill Bassolé, ce fut au tour du ministre Alain Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, de se prononcer sur la 9e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou qui se tient du 20 au 23 novembre 2013 .

Par P. Adeline Clémence ZINABA



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