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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Cambriolage : Il entre par le toit d’une boutique au marché de Bobo
Publié le mardi 19 novembre 2013   |  L’Express du Faso




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Dans la nuit de dimanche à lundi 18 octobre 2013, il y a eu cambriolage au marché central de Bobo. Précisément, au côté Nord dans la boutique de vente de cellulaires appartenant à Issaka Tidiga.



Sur les lieux ce lundi matin, l’Assistant de police Djerma Oumarou, Commissaire chargé du marché et ses éléments étaient là pour le constat d’usage, en présence des commerçants du marché ; très tristes. C’est par le toit que le voleur est entré. Il aurait selon des témoignages emporté de l’argent et des appareils téléphoniques. « Je sais que la police fera tout son possible pour mettre la main sur le cambrioleur ; je prie Dieu pour cela. C’est le labeur de 20 ans de souffrances qui vient de disparaitre ainsi », se plaint Issiaka, tout triste. Soumana Traoré l’un des voisins explique « qu’il y a un problème au marché, car la direction de la Structure de gestion du marché ne nous autorise pas à engager nos propres gardiens.
Pourtant, le nombre actuel de gardiens du marché est limité ». Quant à l’un des membres de la Structure de gestion du marché Hamidou Sawadogo il dit que « le nombre était peu, mais qu’il est aujourd’hui de trente-trois vigiles. Le marché est divisé en cinq secteurs et dans chaque secteur il y a cinq vigiles et les huit autres se promènent pour contrôler et voir s’il y a un problème ». Par mois la direction débourse plus de trois millions de francs CFA pour le service de gardiennage.
Il ajoute que les gardiens appellent très souvent à la Direction pour nous informer de boutiques qui n’ont pas été fermées. Dans ces cas, nous les fermons et nous remettons les clés à la police du marché ». Il y a plus de mille boutiques, et si chaque boutique doit posséder son gardien, on aura plus de désordre dans le marché.

Quant au balayage du marché, il se fait dans la nuit pour ne pas perturber les activités des commerçants. Malheureusement, certains se plaignent et estiment que cela favorise les voleurs qui en profitent pour opérer.

Dans tous les cas, il va falloir que les commerçants acceptent et respectent les mesures prises par la direction et la police du marché pour leur propre sécurité.

Wend-Mi Guaelle D A OUEDRAOGO

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