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Deux morts de suite d’intoxication alimentaire dans une famille à Niangoloko
Publié le lundi 18 novembre 2013   |  AIB




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Après avoir consommé un plat de tô accompagné de sauce de feuilles d’aubergine avec du poisson à la maison, deux des quatre enfants de la famille Sakandé à Niangoloko ont trouvé la mort ce dimanche 3 novembre 2013 après qu’ils aient été évacués d’urgence au CHR de Banfora. De sources proches de ladite famille, c’est le jeudi 31 octobre que tous les quatre enfants ont été évacués au CHR de Banfora. Les parents pointeraient du doigt, le repas qu’ils ont mangé. Même le chien de la famille, selon les mêmes sources, qui a consommé le même repas n’a pas survécu. Les deux enfants décédés peu après leur arrivée au CHR ont été inhumés à Banfora dans la plus grande consternation, le dimanche en fin de matinée, sans qu’il n’y une autopsie qui aurait permis de mieux élucider ce drame. Pour l’heure, le couple enseignant perd tous ses efforts d’investissement surtout que la plus âgée des deux victimes avait 17 ans et fréquentait la classe de 3e. Quant aux deux autres enfants rescapés, leurs vies seraient hors de danger.

*Trois professeurs du lycée municipal de Niangoloko, sommés de quitter la ville
La crise au lycée municipal de Niangoloko a connu un tournant décisif, le lundi 4 novembre 2013 dans la matinée avec le saccage complet des bureaux de l’administration par les élèves. Pris en tenaille par un groupe d’élèves en furie, le proviseur se serait refugié dans les toilettes et a dû son salut à l’arrivée illico presto du maire Dominique Héma. Désabusé par le climat qui sévit au sein de ce lycée depuis maintenant deux ans, le directeur régional de l’enseignement secondaire aurait menacé dès son arrivée à Niangoloko de fermer l’établissement. Ironie du sort, lors d’une rencontre avec les différents acteurs en présence du maire, les élèves auraient refusé de demander pardon et ont exigé le départ pur et simple du proviseur. Ce qui n’a pas été le cas pour les parents d’élèves qui lors d’une assemblée générale convoquée le mercredi 6 novembre, ont exigé le départ du lycée et même de la ville de trois professeurs qu’ils accusent d’être les instigateurs de cette crise. Depuis ce jour, le calme est revenu mais pour combien de temps ?

*Les voies transformées en dépotoirs d’ordures ménagères

Verser les ordures à tous les coins de rue colle à la peau des Bobolais. Courant 2012, Sidwaya avait attiré l’attention sur un dépôt d’ordures au pied du mur de clôture du Centre émetteur de Bobo et qui obstruait la voie. Comme une jeune pousse de champignon, le dépôt n’a pas mis du temps à se reconstituer, avec les mêmes conséquences. Loin d’être le seul dépôt, c’est tout le pourtour de cette clôture qui reçoit chaque jour, matin et soir, les ordures ménagères des populations riveraines. Et comme s’il n’y avait plus d’endroits plus convenables pour les déverser, c’est sur la voie publique que cela se fait. S’il est vrai que les bacs manquent, ce n’est pas une raison de jeter ses ordures sur la voie avec des objets qui peuvent non seulement blesser les personnes et les animaux, mais aussi crever les pneus des engins. Le civisme n’a pas de prix et nous devons, chacun à son niveau, travailler à être propre autour de nous.

*L’école décoiffée de la SITARAIL quasiment réfectionnée

Longtemps attendus, les travaux de réfection de l’école de la RAN sont presque achevés. « La toiture est posée, le crépissage est fini et ils sont à la finition », a confié le conseiller en communication du maire de Bobo-Dioulasso. D’ici peu donc, les élèves pourraient quitter les tentes pour leurs classes. Dans peu de temps, les artisans de la ville de Sya pourront eux aussi rejoindre le village artisanal temporaire de la ville. En effet, les travaux en cours derrière la Bourse du travail sont ceux du village artisanal qui sera aménagé pour eux, en attendant la construction du site de Bindougousso qui abritera définitivement ledit village.

*Il descend le drapeau de l’établissement pour manifester son mécontentement

Au lycée départemental de Karangasso Vigué, des élèves ont pris l’habitude de sortir et de rentrer par la fenêtre de leur classe, dès que le professeur tourne le dos. Pour mettre fin à cela, le proviseur du lycée Fréderic Pooda a demandé au gardien de bloquer les fenêtres. Cette mesure n’a pas dissuadé les élèves qui ont sectionné les câbles et ont repris leurs entrées et sorties par les fenêtres. Le proviseur a donc décidé de suspendre leurs devoirs, jusqu’à ce que ceux qui ont sectionné les fenêtres soient identifiés. Pour protester contre cette mesure, Rachid Bikienga, accompagné de trois de ses camarades, est allé descendre le drapeau. Les trois autres sont venus demander pardon, mais le nommé Rachid Bikienga n’a pas daigné le faire. Il a donc été exclu de l’établissement et doit passer en conseil de discipline. Selon le proviseur du lycée, il n’est pas à son premier acte. Dans le village de Soumousso où il était également inscrit, il avait été exclu pour deux semaines. Par ailleurs, l’année dernière en classe de seconde, il avait été exclu pour une semaine.

*Quand des fonds alloués aux filles scolarisées financent le fonctionnement des CEB à Bobo

Selon des informations reçues dans le milieu des enseignants, les fonds alloués aux écoles pour la scolarisation des filles n’arriveraient toujours pas à destination. En effet, chaque année, le ministère de l’éducation nationale (MENA) alloue 1.000 ou 1.500 FCFA pour chaque fille inscrite au CP1 dans les écoles publiques. Cependant, en voulant récupérer ces fonds chez les gestionnaires des Circonscriptions d’éducation de base (CEB), les écoles auraient du mal à rentrer en possession de leur dû. Et pour cause, certains gestionnaires auraient tendance à soustraire de ces fonds, l’argent (65 000 F CFA par école de 6 classes) que leur doit les écoles pour le fonctionnement des CEB.

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