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Sidwaya N° 7544 du 18/11/2013

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16e Conférence des services du Trésor: La traque aux financements illicites est ouverte
Publié le lundi 18 novembre 2013   |  Sidwaya


Tibila
© Autre presse par DR
Tibila Kaboré, secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances


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Débutés le 12 novembre 2013 à Ouagadougou, les travaux de la 16e Conférence des services du trésor (CAST) ont abouti, le 14 novembre 2013 sur des recommandations visant à une meilleure surveillance ainsi qu’à un contrôle efficace des Systèmes financiers décentralisés (SFD).

L’élaboration d’un plan de formation et de renforcement des capacités des agents chargés du contrôle des Systèmes financiers décentralisés (SFD), la mise en place d’un fonds d’intervention pour la prise en charge du volet financier des opérations de redressement et de liquidation, la fermeture des structures illégales et la création d’une structure de concertation pour la mise en œuvre des mesures d’assainissement du secteur de la microfinance, telles sont les quatre recommandations de la 16e Conférence annuelle des services du Trésor (CAST). Pour leur part, les participants, à savoir les acteurs du secteur de la microfinance, se sont engagés à appliquer entièrement le cadre juridique régissant les SFD et à produire de façon concertée les rapports annuels sur les activités de ces structures de financement. Cela suite aux réflexions et échanges qu’ils ont menés sur le thème de la CAST : « Rôle du Trésor public dans la surveillance et le contrôle du secteur de la microfinance : état des lieux et perspectives. » Aussi, du 12 au 14 novembre 2013, ont-ils passé en revue le bilan de la surveillance et du contrôle des SFD par le Trésor public et relevé les défis quant à leurs mises en œuvre efficaces. Le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Tibila Kaboré, qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux, a salué la qualité et la pertinence des conclusions et contributions de la conférence.

Sur la nécessité de mettre en place un dispositif institutionnel et opérationnel de surveillance basé sur le risque, il a estimé pertinent de repenser la vision de surveillance et de la baser sur la cartographie des risques. La réorganisation du mode d’instruction des dossiers de demande d’agrément, l’identification et la fermeture effective des structures illégales ainsi que l’amélioration de la qualité des prestations des inspecteurs vont, de son point de vue, concourir à renforcer l’efficacité du contrôle à l’entrée. A entendre le secrétaire général, la réglementation concernant la gestion des SFD, doit être appliquée sans discrimination et avec rigueur. Pour lui, et conformément à l’esprit de la conférence, les structures de microfinance non viables et sans aucune perspective de redressement doivent être liquidées. Par ailleurs, il a reconnu que la réactivité de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) passe également par la mise en place d’un fonds d’appui dédié au financement des administrations provisoires ou en liquidation. Au demeurant, a ajouté M. Kaboré, l’anticipation sur le contrôle et la surveillance des nouveaux produits ainsi que l’amélioration du système d’information et de gestion constituent des défis à relever. « Je ne doute pas que les engagements pertinents qui ont résulté des travaux permettront d’améliorer la qualité de la gouvernance, la viabilité et la pérennité de vos SFD respectifs, et partant, du secteur dans sa globalité », a confié M. Kaboré aux participants. Selon lui, un pas important a été franchi dans le sens de l’amélioration continue et de la saine gestion des SFD. Et il revient aux différents acteurs de maintenir cette dynamique et en l’améliorant, afin de tendre vers la perfection. « Je puis vous assurer que toutes les suggestions et recommandations seront analysées avec la plus grande attention pour une gestion rationnelle moderne et efficace du secteur de la microfinance », a indiqué M. Kaboré.

Depuis 1997, la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) qui a en charge le contrôle et la surveillance des SDF organise chaque année une conférence sur une question d’intérêt particulier en vue de l’amélioration continue de ses performances. Le choix de la microfinance cette année se justifie par la volonté des responsables du Trésor de corriger les insuffisances au niveau du secteur, afin de le rendre crédible et de contribuer à la stabilité de l’économie. « Ce bilan va permettre d’envisager l’avenir avec sérénité », a expliqué le directeur général de la DGTCP, Moumounou Gnankambary, à l’ouverture des travaux le 12 novembre 2013. Mais au-delà, pour le secrétaire général, il va permettre au secteur de jouer pleinement son rôle dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).

Séraphine SOME/MILLOGO
serasome@yahoo.fr

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